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Credits image : Chris Murray / Unsplash

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Olyn va-t-il révolutionner le cinéma indépendant?

Comment l’industrie cinématographique peut-elle vraiment se réinventer à l’ère du numérique? C’est la question que soulève l’apparition de nouvelles plateformes comme Olyn, qui offre un modèle de diffusion des films basé sur le pouvoir des recommandations sociales. En effet, le récent biopic de Brian Epstein, « Midas Man », n’a pas choisi Netflix ou Amazon pour sa sortie, mais cette startup californienne qui se présente comme le « Shopify pour les cinéastes ». Est-ce une révolution en marche pour le cinéma indépendant?

Olyn introduit un concept distinct où les créateurs conservent jusqu’à 90 % de leurs revenus. Mais cela suffit-il pour secouer un marché dominé par des géants aux budgets marketing colossaux? Fidèle à son approche, la plateforme mise sur l’influence des critiques, des blogueurs et des créateurs de contenu pour relayer les œuvres, transformant potentiellement chaque visionnage en une opportunité de distribution.

Les cofondateurs Ana Maria Jipa et Malcolm Wood expliquent comment Olyn tente de s’affranchir des intermédiaires. S’appuyant sur une technologie avancée et une présentation digne des grands, elle met à disposition des créateurs non seulement une large gamme d’outils analytiques mais aussi directement les données de leur audience. Dans un monde où les créateurs ont souvent du mal à rencontrer leur public, ce positionnement de choix pourrait-il redéfinir la dynamique actuelle?

Olyn offre une plateforme aux cinéastes, renforçant ainsi leur indépendance financière et créative.

En effet, en supprimant le rôle de « gardien » des services de streaming traditionnels, Olyn semble dessiner un modèle où le contenu même est entre les mains de ses créateurs. Cependant, cette indépendance a un prix: la responsabilité de la commercialisation repose entièrement sur les épaules des équipes de production. Perry Trevers de Studio POW, producteur de « Midas Man », perçoit cela comme une chance de reconsidérer la relation aux spectateurs en appliquant des stratégies du e-commerce directement au cinéma. Mais cette émancipation va-t-elle se heurter aux réalités du marché?

La question de la protection contre le piratage et de l’accès mondial aux contenus reste centrale. L’argument de Jipa est que si le public a accès facilement et légalement à un film, il renonce davantage au piratage. Cependant, cela est-il suffisant pour convaincre face au modèle bien rodé des géants du streaming qui offrent simplicité et ubiquité? En contemplant l’avenir, l’enjeu pour Olyn demeure de préserver la qualité artistique tout en permettant aux créateurs de contrôler leur destin filmique. La création de ce « Shopify pour cinéastes » posera-t-elle les bases d’une distribution cinématographique plus équitable et dynamique?

Finalement, Olyn souhaite se détacher d’une possible dérive vers des contenus adultes en s’assurant que les films soutenus sur la plateforme soient de haute qualité. Prenant ses distances avec le rôle de censeur, Jipa préconise une évolution vers un modèle où les cinéastes décident eux-mêmes de leurs moyens de distribution. Ainsi, est-ce que cette autonomie promise par Olyn sera suffisante pour inciter les cinéastes du monde entier à tourner le dos aux plateformes conventionnelles et adopter une approche plus autonome et personnalisée?

Le futur du streaming pourrait être en train de se jouer. Olyn réussira-t-il à séduire les cinéastes sans pour autant compromettre la qualité et l’intégrité de leurs œuvres?

Source : Techcrunch

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