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Credits image : Bryson Hammer / Unsplash

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Quand X n’est pas égal à Signal

« Quand une porte se ferme, il y a toujours une fenêtre secrète… qui est bloquée par Elon Musk. » Cette semaine, une intrigue savoureuse s’est emparée du cyberespace alors qu’Elon Musk, le gourou des technologies, a décidé de jouer les serruriers numériques sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter. En ligne de mire ? Les liens Signal.me, l’outil discret et chéri de l’application Signal pour contacter directement ses utilisateurs. En d’autres termes, c’est comme vouloir envoyer une carte postale sans timbre.

Cette tactique de cybersabotage a été repérée par le blog Disruptionist. On voit ici Musk jongler entre son rôle de magnat technologique et celui de politique de bureau, en chambrant au passage les agences gouvernementales comme la NASA. Le DOGE (Department of Government Efficiency), un groupe au nom de chien mignon mais aux crocs bien aiguisés, ambitionne de réduire les coûts fédéraux et de supprimer des emplois à la vitesse d’un clic de souris.

Résultat des courses, presque 10 000 fonctionnaires ont vu la porte se refermer sur eux d’après un rapport [Reuters](https://www.reuters.com/world/us/thousands-fired-trump-musk-take-ax-us-government-offices-2025-02-14/). La démolition semblait être la rubrique préférée de ce DOGE, allant même jusqu’à mettre fin à des agences entières comme USAID. C’est le jeu des chaises musicales version bureaucratique, où les sièges sont retirés un à un.

Les apparences sont trompeuses : ce qui ressemble à une croisade pour la libre parole se révèle parfois être un stand de censure déguisé.

En attendant, TechCrunch a tenté d’envoyer des liens via un post et un DM, avec un succès nul. Chaque tentative se heurte à un mur invisible, déguisé en message amical : « Quelque chose s’est mal passé, mais ne t’inquiète pas – réessayons. » C’est un peu comme une machine à sous qui clignote, incitant l’utilisateur à retenter sa chance, mais sans la satisfaction d’un jackpot.

Musk, le défenseur autoproclamé de la liberté d’expression, nous offre ici une belle contradiction. Alors qu’il attaque fréquemment les publications et les individus ne partageant pas ses choix, on l’accuse aussi d’user de ciseaux numériques pour bloquer les comptes d’opposants sur X. Serait-ce là un acteur qui se perd dans son propre théâtre de marionnettes ?

TechCrunch espère néanmoins une déclaration de X sur le sujet. Après tout, des explications semblables à un épisode de soap opéra seraient les bienvenues pour éclaircir ces méandres numériques. Si seulement la télécommande de la censure avait un bouton pause.

Source : Techcrunch

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