« Même dans le monde numérique, on dirait que certains patrons ont oublié de désactiver le mode ‘dinosaure’ ». Aujourd’hui, nous plongeons dans une affaire qui met en lumière les défis persistants de la technologie moderne face à des pratiques de travail ancestrales. C’est le tour de Kuda Technologies, la banque numérique africaine à croissance rapide, de se retrouver sous les projecteurs pour toutes les mauvaises raisons.
Rosemary Hewat, ancienne Directrice des Ressources Humaines du groupe, a déposé une plainte percutante contre Kuda et son PDG, Babatunde Ogundeyi. L’origine de cette saga judiciaire ? Des allégations de discrimination sexuelle, de victimisation et de licenciement abusif. Hewat, qui avait grimpé les échelons depuis trois ans, affirme que son aventure chez Kuda a pris fin de manière abrupte suite à des comportements discriminatoires installés en continuité.
D’après ses déclarations devant le Tribunal d’emploi du Royaume-Uni, l’environnement de travail aurait pris une tournure digne des séries Netflix, entre misogynie omniprésente et moments d’intimidation. Imaginez une retraite d’entreprise à Lagos en 2023 transformée en scène de soap-opéra, où des insultes ont fusé comme des projectiles, laissant plusieurs employées en larmes.
Une collaboration amicale n’a rien de divin, mais ça change la donne !
Toutefois, dessiner le portrait d’un PDG affirmant être perçu comme « Dieu » par ses collaborateurs et assistant à des réunions d’exclusion organisée pour notre héroïne RH, ne se contente pas d’élever le cœur. C’est une complainte qui alerte sur une culture d’entreprise intimidante et hospitalière comme un château hanté !
C’est aussi ici que les discussions sur les rétributions prennent des allures de thriller financier. Miss Hewat avait été promise une part substantielle d’actions de l’entreprise. Mais, au moment de la distribution, elle a découvert que leur prix avait subi une transformation. Il semblerait que certains conçoivent la ‘diversité’ de façon très littérale dans cette start-up.
À l’approche de l’épicentre de la controverse, la mare médiatique brassée par cette affaire a des répercussions bien au-delà des frontières de Kuda. On parle ici d’une entreprise déjà sous l’œil avisé des investisseurs, qui pourrait voir cette contre-performance affecter sa réputation et sa capacité à recruter l’élite des talents.
Comment Kuda décidera de naviguer à travers ces eaux tumultueuses reste à voir. Peut-être trouveront-ils la solution en sortant de leur boîte magique d’innovations un mode ’empathie’ qui pourrait régler bien plus de problèmes que prévu. Peut-être découvriront-ils qu’en entreprise, ce n’est pas la rapidité mais bien la qualité qui laisse les traces les plus durables.
Et après tout, dans un monde où les algorithmes peuvent prévoir le temps, qui pourrait penser qu’il serait si compliqué d’y introduire un brin de respect humain ?!
Source : Techcrunch
