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Credits image : Anastasia Zhenina / Unsplash

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Nucléaire et Modularité : Le Duo Atomique

« Les petits ruisseaux font les grandes rivières. » Surtout quand ces ruisseaux sont faits d’atomes et qu’ils alimentent notre futur énergétique ! Ces jours-ci, les réacteurs nucléaires modulaires compacts (SMR) sont en pleine effervescence, à l’instar de startups comme Valar Atomics, qui récolte des fonds pour miniaturiser l’énergie atomique et la rendre, osons le dire, aussi abordable qu’un brunch dominical à Paris.

Avec plus de 1,5 milliard de dollars levés par des sociétés de SMR en quête de domination énergétique, on se dit que le futur pourrait bien être nucléarisé. Avec des 700 millions ici et 151 millions là, Oklo, Newcleo, et d’autres acteurs de la scène nucléaire se remplissent les coffres pour abreuver une planète avide de nouvelles sources d’énergie. Mais parmi toute cette agitation, c’est Valar qui retient notre attention avec un financement initial de 19 millions pour lancer son premier réacteur de test.

Composé de grands cerveaux du nucléaire, Valar s’est lancé dans la création d’une véritable « gigasite », une usine d’assemblage pour réacteurs nucléaires de poche. Inutile de voir ici une estampille magique ; ces sites pourraient en effet révolutionner le coût de production et la vitesse de déploiement des réacteurs nucléaires, les rendant aussi communs que des food trucks à un festival.

Il était temps que quelqu’un remette les atoms au goût du jour.

Dirigé par Isaiah Taylor, l’ingénieur devenu entrepreneur rêve d’un monde où ses réacteurs ne seraient pas de délicates œuvres d’art, mais plutôt des produits de série industrielle. En installant des SMR hors réseau pour alimenter data centers et autres sites industriels, Valar espère séduire autant la Silicon Valley que les gouvernements en quête d’alternatives énergétiques robustes.

Avec un projet en cours aux Philippines, Valar n’a pas hésité à viser les étoiles en choisissant le partenariat avec l’Institut de Recherche Nucléaire local pour y installer des réacteurs test et grandeur nature. Les températures atteintes de leur réacteur — trois fois supérieures à celles des réacteurs conventionnels — ouvrent une voie royale à la production d’hydrogène et de carburants synthétiques, si chers aux écologistes de tous crins.

Mais revenons un peu sur le parcours impressionnant des esprits derrière la machine : Isaiah Taylor, plongeon précoce dans le monde de la tech et petit-fils d’un scientifique du Projet Manhattan, et Mark Mitchell, force motrice de la petite révolution modulaire à laquelle nous assistons. Auto-proclamé ‘chef nucléariste’, il rassemble aujourd’hui dans son équipe des experts aguerris dans l’art modulaire du nucléaire.

Le vent semble favorable aux SMR. La loi américaine sur la réduction de l’inflation attise l’investissement privé dans les infrastructures d’énergie propre, pendant que l’Empire du Milieu met la gomme sur des réacteurs flambant neufs. En parallèle, les plus grandes banques jouent à ‘Qui veut tripler l’énergie nucléaire ?’, apportant des cartes d’investissement au jeu de l’avenir énergétique.

En fin de compte, l’histoire ne serait pas complète sans une petite blague atomique : Pourquoi les atomes n’écrivent-ils jamais des lettres ? Parce qu’ils n’arrivent pas à écrire des phrases cohérentes sans beaucoup d’énergie !

Source : Techcrunch

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