“Utiliser un livre sans permission, c’est comme voler un cap d’invisibilite: personne ne le remarque jusqu’à ce qu’on se prenne un sort de réalité!”, disait un humoriste. Eh bien, il semblerait que l’équipe de Meta ait pris ce dicton un peu trop au sérieux. Selon un document juridique, des discussions internes auraient eu lieu chez Meta à propos de l’entraînement de leurs modèles d’IA sur des œuvres protégées par des droits d’auteur, et ce, via des moyens pour le moins… questionnables.
Émergeant des méandres du système judiciaire américain, l’affaire Kadrey contre Meta confronte géants technologiques et écrivains respectés comme Sarah Silverman et Ta-Nehisi Coates. L’enjeu: déterminer si utiliser des livres pour nourrir des intelligences artificielles sans accord préalable peut vraiment être qualifié de “fair use”. En clair, est-ce que changer le titre d’un film donne le droit de le regarder gratuitement? Pas si sûr…
Les échanges entre employés dévoilent cependant une autre facette, celle où l’on pourrait entendre en coulisses une rengaine bien connue: “demande pardon, pas la permission”. En février 2023, l’ingénieur de recherche Xavier Martinet aurait exprimé l’idée que l’acquisition de livres puis une rapide escalade hiérarchique pourrait excuser ce qui ressemble à de la captation. Courageux ou inconscient? Difficile à dire…
Au pays des IA, il semblerait que la fin justifie les moyens: des raccourcis souvent illégaux pour éviter des formalités légales.
La stratégie de Meta ne s’arrêterait pas là. Pourquoi négocier avec Scribd quand des alternatives comme Libgen, souvent controversées pour infraction de copyright, semblent à portée de main? Pour la direction de Meta, s’en passer pourrait leur faire perdre le train de l’innovation. Pourtant, utiliser Libgen sans faire ce que j’appellerais un « nettoyage légal » pourrait représenter un risque juridique majeur. Imaginez faire votre ménage en omettant les coins alors que votre quotidien se joue à ciel ouvert…!
Mais tout n’est pas noir ou blanc. Meta a envisagé d’autres manœuvres: par exemple, user de subtilité en formant ses IA pour qu’elles évitent toute réponse pouvant conduire au vol intellectuel, du style réciter « Harry Potter ». Une tactique aussi adroite qu’un chat en équilibre sur une rampe de skate.
Réaffirmer la légitimité où il peut en trouver, Meta n’en est pas à son premier rodéo juridique. Les plaignants ont amendé leur dossier, accusant l’entreprise de comparer des livres pirates à ceux protégés afin de savoir si un licenciement serait rentable. Allons-nous vers un verdict qui pourrait redéfinir les contours de l’entraînement des IA? En tout cas, ce dossier révèle que même avec les livres les plus modernes, les clics d’accord n’ont jamais été aussi lourds de conséquences…
Et pour jeter encore un peu plus de poudre à canon sur le feu, Meta a fait appel à deux avocats de la Cour Suprême pour muscler son équipe juridique. Pariez que l’affaire continuera d’alimenter notre appétit de curiosité… ou notre envie de cinema avec du popcorn!
En fin de compte, dans le duel entre l’innovation et les lois, le hubris aura-t-il le dernier mot? Restez branchés pour découvrir si Meta lira enfin les petites lignes avant de passer commande…
Source : Techcrunch