« Quand un moteur de recherche fait la roue, c’est qu’il a peut-être trop tourné en rond ». Récemment, Chegg, le champion de l’edtech, a décidé de faire un tour de manège judiciaire en attaquant en justice Google. La raison? Les résumés issus de l’intelligence artificielle du géant de la recherche rognent, selon Chegg, sur leur trafic et leur chiffre d’affaires. Un coup de théâtre qui, avouons-le, résumerait bien une fiction hollywoodienne!
Plaignant à la Cour du District de Columbia, Chegg a accusé Google de concurrence déloyale sous les formes de troc réciproque, de maintien du monopole, et d’enrichissement injuste. Chegg prétend que Google oblige les entreprises à fournir leur contenu pour figurer dans sa recherche, profitant alors gracieusement de la propriété intellectuelle de tiers grâce à la puissance de son moteur.
La demande de Chegg ne se résume pas seulement à des dédommagements. Ils souhaitent aussi que Google cesse ses pratiques présumées « illégales et déloyales ». Un coup de maître qui pourrait inspirer d’autres acteurs du monde numérique.
Chegg empêche Google de tricher sur la copie en lançant une pompe à trafic judiciaire.
Il faut rappeler que Chegg n’est pas le seul à jouer les David face au Goliath de la Silicon Valley. De nombreux médias ont également souligné une baisse de trafic due aux résumés AI de Google, qui puisent à la source des réponses en ligne pour satisfaire les requêtes des utilisateurs. En effet, de nombreuses oreilles sifflent du côté de Mountain View!
Alors, les pinceaux sont-ils déjà sortis pour peindre l’avenir des relations entre éditeurs et géants de l’AI? Le mystère reste entier alors qu’on attend toujours la réponse de Google pour remettre les pendules à l’heure. Une réaction de leur part pourrait donner tout son sens à l’expression « moteur en marche ».
Source : Techcrunch