Dans la grande bataille des géants tech, Apple, Google, et la clique de Musk ne semblent jamais faire les choses à moitié. Récemment, entre la nouvelle génération d’iPhones qui oublie le MagSafe et les modems home-made d’Apple, on ne sait plus où donner de la tête. Faut-il s’étonner de la course effrénée de ces mastodontes pour rassasier leur soif d’innovation inextinguible ? Peut-être que comme pour les selfies, il est temps que ces entreprises se regardent un peu dans le miroir.
Google, notre moteur de recherche préféré, décide d’abandonner l’authentification par SMS au profit des QR codes, tout en traduisant vos vidéos sur Google Drive. Une cinémathèque cybernétique ou une surveillance accrue déguisée ? Les tactiques de Google pour sécuriser les utilisateurs ont de quoi laisser pantois. Dans l’arène de l’IA, Anthropic entraîne sa Claude 3.7 Sonnet à attraper des Pokémons et Elon Musk fait danser Grok 3 au pas des IA. Du Air-guitar digital, ou la future norme des interactions numériques ? On reste sur notre appétit.
Alors que Google et Apple jonglent avec l’innovation, TikTok carbure joyeusement aux dollars et s’impose avec ses 6 milliards de revenus annuels en achats intégrés. Le divertissement roi devient symbole d’une bulle énigmatique où l’éphémère a beaucoup de poids… et de prix ! Dans un autre coin de l’univers technologique, l’initiative silencieuse mais déterminée de Flexport prouve que l’IA peut aussi nous donner des wings en logistique. Tout comme Beta Technologies, qui, sans le soutien des VCs, tente d’éclipser les cieux avec ses avions électriques. Décidément, tout ce beau monde a décidé de viser les étoiles, avec ou sans fusée.
Rien ne garantit que ce refrain endiablé de l’innovation poursuive éternellement une même cadence sans se heurter à un mur.
Ces mouvances monumentales dans la tech nous posent la question : quelle est la limite ? L’histoire récente nous rappelle, comme avec l’aventure de l’agriculteur Ellison, que même l’innovation a ses écueils. La diversification folle entre smartphones, IA et écosystèmes et l’industrialisation dirigée par Apple ne sont-elles qu’un artifice pour contourner les vraies urgences économiques et sociales? En finalité, la charge n’est pas que technologique, elle est sociale. Saurons-nous intégrer ces forces avec sagesse ?
Les avancées technologiques promettent bien des merveilles, mais n’oublions pas que l’innovation doit aussi s’aventurer dans des champs moins évidents : la sagesse, la responsabilité et l’éthique. Alors, demain, qui de Google, Apple, ou du prochain disrupt volontaire saura réécrire avec succès les règles du jeu ? D’un rapide coup d’œil, une telle démonstration de force laisse perplexe, mais nourrissons l’espoir qu’elle inspire un équilibre d’avenir plutôt que de nouvelles déconvenues.
