white robot

Credits image : Possessed Photography / Unsplash

HardwareIntelligence Artificielle
0

Les Roboludistes de l’Usine

« Un bon robot ne se contente pas d’être workaholic, il s’auto-fabrique ! »

Imaginez une usine où les robots humanoïdes ne se contentent pas de travailler, mais fabriquent également d’autres robots. C’est ce qu’Apptronik, basé à Austin, aspire à réaliser grâce à un partenariat tout neuf avec Jabil, un pilier de la chaîne d’approvisionnement et de la fabrication. Cette collaboration suit de près l’annonce fracassante d’une levée de fonds de 350 millions de dollars pour l’expansion de leur robot Apollo.

Cette nouvelle alliance avec Jabil, en Floride, représente une étape majeure pour Apptronik, déjà engagée dans un partenariat depuis 2024 avec Mercedes-Benz, où Apollo montre ses talents de robot multitâches. Bien que ce dernier projet n’ait pas encore dépassé le stade du pilote, les espoirs sont grands que le duo Apptronik-Jabil franchisse ce cap décisif.

Mais ne vous y trompez pas, malgré ses débuts modestes, Apollo est prêt à conquérir les lignes de production.

Cette collaboration pourrait conduire à un avenir où Apollo serait chargé de fabriquer ses propres copains métalliques dès 2026. Actuellement, le robot s’occupe de tâches logistiques et manufacturières basiques, telles que le tri et le transport de pièces. Un test grandeur nature crucial qui déterminera si Apollo peut un jour devenir un ingrédient clé des chaînes de production où il est la star.

Dans le concert des fabricants de robots humanoïdes, Apptronik n’est pas seule à viser les ateliers d’usine. On retrouve aussi des concurrents de taille tels que Agility, Boston Dynamics, Figure, et même Tesla qui lorgne cette automanufacture. Fort de son expérience d’une décennie et de son héritage de la célèbre NASA avec le robot Valkyrie, Apptronik semble avoir un atout de poids.

Sans parler de son partenariat avec le géant de l’IA, Google DeepMind, datant de décembre, qui promet d’apporter une touche d’intelligence supplémentaire à ses modèles « robotiques ». Un clin d’œil du passé qui pourrait bien s’avérer être un atout futuriste dans cette course effrénée pour prendre la tête du peloton humanoïde industriel.

Finalement, espérons qu’Apollo ne soit pas trop efficient, sinon, il risque d’un jour se demander : « mais pourquoi casser du robot alors que je sais parfaitement me monter ? »

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.