« Pourquoi cette fixation sur les billets de banque alors que les billets en ligne ne demandent qu’à danser dans vos portefeuilles numériques ? » Stripe semble avoir pris ce proverbe numérique à cœur ! Bien que l’entreprise ne soit pas encore prête à entrer en bourse, elle a fait un pas de côté astucieux pour accorder un peu de liquidité à ses employés présents et passés. En effet, Stripe a lancé une offre publique d’achat qui permet aux employés de vendre leurs actions à une valorisation de 91,5 milliards de dollars. Dans ce marathon de milliards, Stripe compte également racheter certaines actions.
Derrière le rideau de cette offre audacieuse se cachent surtout des investisseurs déjà fidèles à la marque. Avec plus de 150 supporters de renom comme General Catalyst, GV, Silver Lake, et même Elon Musk, le talent de Stripe pour attirer l’attention ne faiblit pas. Avec un tel palmarès, on se demande si Stripe pourrait un jour envisager de rejoindre le cirque de Wall Street.
Ah, la valeur de l’argent n’est jamais aussi nue qu’on le croit !
Cette aventure boursière est plus enjouée que la dernière vente secondaire qui avait valorisé Stripe à 70 milliards de dollars, un bond de géant, mais pas encore assez haut pour retrouver les étoiles de 2021, où l’entreprise avait atteint la stratosphère avec une valorisation de 95 milliards. A cette époque, emportée par la vague du e-commerce pendant le confinement, Stripe avait momentanément décroché la lune en devenant, du moins sur le papier, la tech la plus précieuse hors bourse.
Le contexte actuel est cependant plus terre-à-terre. Dans sa lettre annuelle, Patrick Collison, l’énigmatique CEO et cofondateur, nous rapporte que le volume des paiements en 2024 a atteint 1,4 trillions, progressant de 38%. Oui, certes, un chiffre séduisant, mais… Visa, de son côté, jouait déjà dans la cour des grands avec ses 13,2 trillions la même année. Stripe reste donc encore ce jeune prodige parmi les titans, cherchant à agrandir sa marge, son terrain de jeu.
Le tournant majeur ? Stripe n’est désormais plus seulement le chouchou des startups. Yup! Il est couronné partenaire de moitié des entreprises du Fortune 100. Un saut de géant pour une entreprise qui grattait encore au portillon il n’y a pas si longtemps. Vous savez, c’est ce que l’on appelle littéralement un passage de torchon à serviette (de millionnaire). Aussi prévisible que cela puisse paraître, cette offre publique avait déjà été pressentie plus tôt ce mois-ci.
En conclusion, Stripe entame son pas-de-deux avec Wall Street, remplissant son carnet de bal d’investisseurs en quête d’une danse délicieusement lucrative. Après tout, qui pourrait résister au rythme séduisant d’une telle valse économique ? En espérant que cette machinerie vienne à son terme avec une ouverture tant applaudie, on peut dire que pour Stripe, les dés sont jetés… ou plutôt, les actions sont cédées !
Et en parlant de cash flow… Stripe a décidé que l’argent pouvait effectivement « couler de source » !
Source : Techcrunch