« Oh, the irony! Just when we were ready to pop the chips, someone forgot to turn on the fryer. »
Intel a récemment annoncé qu’elle reportait à nouveau ses plans de construction pour deux gigantesques usines de fabrication de puces en Ohio. Prévues initialement pour 2025, leur ouverture est maintenant programmée pour 2030, avec une construction en phase. Séparons les chips de la sauce, pour y voir plus clair : le projet pharaonique de 20 milliards de dollars se divise en deux installations distinctes, baptisées Mod 1 et Mod 2. La première plante sa tente pour 2030, tandis que la seconde, elle, se finira en 2031.
Intel justifie ce choix par une approche « prudentielle », souhaitant harmoniser la production et la demande du marché. Économiquement parlant, ils visent à optimiser l’ouverture de leurs établissements avec les besoins. Pour rappel, Intel avait déjà fait l’annonce à l’État de l’Ohio d’un retard jusqu’en 2027, en ajoutant que le retard avait en partie pour but de stimuler l’adoption du CHIPS Act. Oui, Intel sait jongler avec les calendriers et les lois pour leur avantage.
La saga des micro-puces en Ohio: un éternel remix de retard!
Et les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas à l’Ohio. Ça sent le roussi pour Intel ! En décembre dernier, Pat Gelsinger leur ancien PDG est passé à la trappe car il n’a pas réussi à maîtriser les plans ambitieux d’expansion de production. Ajoutons à cela une réduction de 600 millions de dollars sur le financement initial du CHIPS Act et quelques licenciements, la dernière décennie n’a pas été de tout repos pour le géant des micro-puces. Face à des concurrents coriaces tels qu’AMD, la pression monte, tout comme le thermomètre à travers leurs data centers.
On pourrait dire qu’Intel a sa part de blues de composants. Mais au-delà de ces brouillards de fumée, ne sous-estimons pas leur capacité à jouer leurs cartes technologiques avec doigté. Après tout, un fabricant de puces bien cuit sait quand retirer ses frites du feu.
En conclusion, disons-le : avec des calendriers qui valsent et des projets qui tanguent, Intel nous montre que les laboratoires de puces ne sont pas en reste quand il s’agit de fausses notes. Peut-être qu’avant de mordre la poussière en Ohio, ils pourraient nous cuisiner quelque chose de bien croustillant pour 2031.
Un dernier jeu de mots pour la route : Intel, c’est comme les chips, il faut savoir s’arrêter avant de craquer!
Source : Engadget
