« Dans le monde de la tech, il faut toujours prendre garde aux mises à jour surprises, elles peuvent contenir des fonctionnalités cachées… tout comme cet article ! »
Alors que la course effrénée vers l’amélioration des Modèles de Langage de Grande Dimension (LLM) bat son plein, un petit nouveau fait une entrée remarquée en tant que partenaire clé. Turing, startup qui mobilise des légions d’ingénieurs pour coder dans le cadre de projets d’IA, annonce une ronde de financement spectaculaire. En levant 111 millions de dollars pour doubler sa valorisation à 2,2 milliards de dollars, Turing n’a pas dit son dernier mot !
Générant déjà un chiffre d’affaires annuel de 167 millions de dollars, Turing affiche une rentabilité enviable. Son PDG, Jonathan Siddharth, a révélé ses plans de conquête : s’étendre vers de nouveaux clients et multiplier les cas d’utilisation.
Quand Turing joue ses cartes, l’IA saute de joie.
Mais qui aurait cru que cette entreprise, qui œuvre avec 4 millions de développeurs dans le monde, fonctionnerait avec si peu d’employés ? Seulement une poignée suffisent, d’après l’un de ses investisseurs. Et à la surprise générale, ce sont des investisseurs venus de Malaisie (Khazanah Nasional Berhad) et d’ailleurs qui ont misé gros sur cette success story.
À l’origine, Turing n’était pas ce qu’on pourrait appeler un partenaire incontournable pour les entreprises d’IA. Cette start-up, basée à Palo Alto, est née durant la pandémie de Covid-19 comme simple plateforme RH pour valider et embaucher des développeurs en télétravail. Une idée qui a rapidement séduit un bon nombre d’entreprises en quête de talents. Après un rendez-vous inattendu avec OpenAI, l’entreprise a basculé vers une toute nouvelle dimension. Besoin d’améliorer les capacités de raisonnement d’un modèle ? Appelez Turing !
C’est ainsi que l’entreprise s’est transformée en une sorte de sous-traitant high-tech, fournissant des services aux géants de l’IA tout en continuant à prospérer grâce à son activité d’origine. Ces différents segments d’activités continuent de croître, Siddharth l’assure, et la stratégie à venir est claire : doubler les efforts dans le domaine de l’IA et conquérir davantage de marchés.
On pourrait dire que pour Turing, ce n’était pas vraiment un changement de trajectoire mais plutôt une extension naturelle de sa vocation. Après tout, rien n’arrête un PDG déterminé à surfer sur la vague de l’Intelligence Artificielle et des technologies génératives. Alors que Turing continue de croître et d’innover, souvenez-vous : même le plus petit des ajustements peut apporter des résultats inattendus, comme une pièce de code bien placée dans un modèle de langage.
Pour conclure, je dirais que chez Turing, on n’a pas seulement la tête dans le code, on sait aussi coder avec sa tête : un bon algorithme ne vieillit jamais !
Source : Techcrunch