A picture of a sci - fi robot in the dark

Credits image : Sergey Koznov / Unsplash

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Vol au-dessus d’un nid de drones

« Si tu as des drones dans le ciel, espérons qu’ils soient des alliés. » Ainsi pourrait être paraphrasée l’une des nouvelles règles du jeu en matière de technologie militaire. Avec le conflit en Ukraine, les drones, ces oiseaux mécaniques, ont pris leur envol dans l’arsenal stratégique moderne, et avec eux l’impérative nécessité de systèmes anti-drones plus malins et moins coûteux.

Les vieilles méthodes pour contrer ces engins volants, comme les systèmes au sol ou la guerre cybernétique, pèsent lourdement sur les portefeuilles. Et c’est là qu’intervient Alpine Eagle, une startup allemande pleine d’astuce. Fondée par Jan-Hendrik Boelens, l’entreprise révolutionne le monde militaire avec son système Sentinel. Leur idée? Transformer un inconvénient économique en une force stratégique.

Parfois, la meilleure défense contre les drones est de penser comme un drone, mais en moins cher.

C’est donc en jouant les grands oiseaux des airs qu’Alpine Eagle s’affranchit des obstacles du terrain. Sentinel, cet espion volant, se mue en un anti-drone agile et furtif, capable non seulement de repérer ses cibles d’un œil perçant, mais aussi de les neutraliser. Les kamikazes transportés par Sentinel ont le choix : capturer leurs proies dans un filet ou les anéantir sur place.

Bien qu’en d’autres temps, ces technologies pourraient séduire les services de police, c’est le secteur militaire qui fournit aujourd’hui la majorité de la clientèle, avec en première ligne l’armée allemande et sa montagne de zéros. Et à l’arrière, pour financer ses ambitieux projets, Alpine Eagle s’est envolée avec 10,25 millions d’euros grâce à IQ Capital, l’allié britannique en capital-risque.

Évidemment, cette union financière entre Europa et les Îles Britanniques n’est pas anodine. Les îles deviennent dorénavant un marché clé pour Alpine Eagle, notamment à cause de récents frémissements qui incitent à mieux protéger les bases militaires et les infrastructures indispensables.

Aussi, même si Sentinel a pris son envol du nid allemand avec succès, les tests expérimentaux en terre ukrainienne avancent doucement. On imagine facilement le regard scrupuleux de Boelens, refusant de livrer un système défaillant aux unités sur le front. Prudence est mère de sûreté, surtout quand on parle de casseroles volantes et de câbles indétectables.

D’un autre côté de l’Atlantique, même Epirus avec ses micro-ondes projetées en haute puissance peine devant certains drones insaisissables. Face à cela, les solutions légères et agiles d’Alpine Eagle ambitionnent de faire mieux, intégrant radars et IA pour entraîner les drones à esquiver les obstacles mieux qu’un joueur d’échecs anticipant ses coups.

En fin de compte, Boelens a sa stratégie bien rodée : faire piloter un essaim de machines par un soldat devenu stratège. Moins d’hommes, moins de pertes, plus d’efforts mécanisés, et surtout une tarification plus démocratique. Après tout, dans les guerres modernes autant que dans le marketing, c’est lorsqu’on casse les prix qu’on casse la concurrence.

Source : Techcrunch

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