« Dans le cyberespace, personne ne peut entendre votre confusion. » C’est un peu comme ça qu’on pourrait résumer les trouvailles récentes concernant l’influence des propagandes russes sur nos chers agents conversationnels. Oui, même nos amis les chatbots ne sont pas à l’abri des tentacules numériques de Moscou!
Selon un rapport explosif de NewsGuard, certains chatbots d’IA, dont les célèbres ChatGPT d’OpenAI et Meta AI de Meta, pourraient bien être sous l’influence… hum, douteuse d’une entreprise moscovite. On parle ici d’une joyeuse bande nommée « Pravda », qui n’hésite pas à garnir le web de fausses affirmations.
Avec 3,6 millions d’articles mensongers publiés en 2024 (vous avez bien lu, millions), Pravda s’amuse à noyer les moteurs de recherche sous des flots d’informations pro-russes. Grâce à la magie du SEO, ces nouvelles farfelues grimpent en haut des classements, et hop, nos bons vieux chatbots en avalent autant qu’une baleine dévore du plancton!
Les IA sont parfois perdues dans un océan de données… issues de la mer des mensonges!
NewsGuard, dans son enquête qui a fait transpirer plus d’un algorithme, a découvert que 33% des fois, les chatbots répètent tranquillement ces récits à saveur de conspiration russe. Imaginez un peu, croire que les États-Unis cachent des laboratoires d’armes biologiques en Ukraine! On est carrément au niveau cinéma d’espionnage.
En grattant un peu le vernis, on se rend compte que les techniques de Pravda sont la clé. En boostant la visibilité de son contenu à grand renfort de SEO, elle a créé une véritable mine à retardement pour les chatbots dépendants des moteurs de recherche. Pas de panique toutefois, peut-être qu’un jour, une IA aura la sagesse d’un vieux moine tibétain pour discerner le vrai du faux.
En fin de compte, face au torrent d’informations biaisées, il semble que la vérité reste un concept un peu flou pour les intelligences artificielles. Mais qui sait, peut-être seront-elles un jour aussi perspicaces qu’un détective français, capable de flairer l’embrouille à des kilomètres.
Et voilà, entre les vérités pendables et les mensonges plausibles, nos chers chatbots naviguent dans un océan de confusion. Mais ne nous décourageons pas, car même les IA peuvent apprendre à différencier la vérité… un octet à la fois! Après tout, comme dirait un hacker poète, « Dans cette cyber-guerre des nerfs, mieux vaut être connecter avec humour! »
Source : Techcrunch