Les avatars numériques reprennent-ils vie grâce à l’IA générative? Nous avons assisté à une explosion de la popularité des avatars virtuels grâce au métavers, mais où en est ce phénomène aujourd’hui? Des startups comme D-ID et Synthesia parient sur une seconde vie des avatars dans l’espace professionnel, tandis que Zoom, Glance et TikTok explorent d’autres domaines. Mais ces avatars répondent-ils vraiment aux attentes des utilisateurs?
Isaac Bratzel, célèbre pour avoir créé des influenceurs virtuels tels que Lil Miquela et Amelia 2.0, estime que les avatars actuels manquent de qualité et de traits personnalisés. Son initiative, AvatarOS, vise à combler ce manque. Ce projet pourrait-il définir un nouveau standard dans l’industrie de l’avatar numérique?
Fort de son expérience chez IPsoft, Brud et Dapper Labs, Bratzel a initié AvatarOS après avoir quitté cette dernière en 2022. Malgré une levée de fonds de 7 millions de dollars menée par Latif Peracha de M13, ainsi que la participation d’Andreessen Horowitz Games Fund et d’autres investisseurs, AvatarOS est encore en phase d’exploration. Que cherchent-ils vraiment à accomplir sur le marché des avatars?
AvatarOS espère démarquer ses avatars en les dotant de mouvements uniques, distincts de ceux des autres solutions génériques.
Latif Peracha de M13 explique que cette levée de fonds exploratoire permet de soutenir un fondateur au parcours solide dans l’industrie des avatars. Mais comment AvatarOS envisage-t-il de se démarquer dans un marché déjà saturé, où même le spam prolifère facilement?
AvatarOS ne se contente pas de produire des avatars de manière automatique; il cherche à donner vie à des entités permanentes et distinctes, tel que Lil Miquela qui a su acquérir de la valeur au fil du temps. Le véritable défi est de rendre ces avatars non génériques, en leur permettant des mouvements variés et réalistes.
La startup travaille actuellement avec des utilisateurs bêta et propose un API simplifié pour intégrer les avatars dans divers sites. L’objectif est d’enrichir ces avatars avec des modèles de langage pour des interactions plus naturelles. Pourtant, cela suffira-t-il pour révolutionner l’espace numérique?
L’avenir des avatars dépend-il de leur capacité à bouger comme de vrais humains? Bratzel insiste sur l’importance de reproduire les mouvements uniques des êtres humains, car chaque solution actuelle tends à produire des avatars génériques. Comment AvatarOS parvient-il à réaliser cela?
Les 7 millions de dollars levés permettront à AvatarOS d’élargir son équipe et de développer un déformateur basé sur l’apprentissage automatique pour animer les mouvements réalistes des avatars. Verrons-nous bientôt des avatars aussi convaincants que des acteurs humains?
Source : Techcrunch
