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Credits image : Stephen Dawson / Unsplash

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Court-circuit ou fil en aiguille : Les dessous cash des startups IA

« Qui a besoin d’investigations quand on est sous surveillance constante ? »

Ah, Anthropic, cette startup de San Francisco qui se donnait des grands airs d’indépendance dans la course aux intelligences artificielles. Mais il semblerait que ses ailes soient légèrement tirées par un grand géant nommé Google. En effet, des documents judiciaires déterrés par The New York Times ont révélé que Google détient en réalité 14% d’Anthropic. Et comme si ce n’était pas suffisant, notre bon vieil ami Google prévoit de s’engager un peu plus avec un généreux pactole de 750 millions de dollars à travers une dette convertible. Total de l’investissement ? Plus de 3 milliards de dollars, ou comme j’aime appeler ça, « le genre de monnaie qu’on retrouve dans son vieux jean du week-end. »

Malgré le fait que Google joue les investisseurs silencieux, sans droits de vote ni sièges au conseil, l’indépendance d’Anthropic est remise en question. À l’heure où les startups d’IA s’appuient de plus en plus sur le financement des géants de la tech, les régulateurs se demandent si ces investissements offrent injustement une longueur d’avance aux poids lourds. D’ailleurs, le département de la Justice vient de tourner sa veste sur une proposition qui aurait forcé Google à vendre une partie de ses parts.

N’est-ce donc qu’une question de temps avant que les startups deviennent des filiales masquées des géants de la Silicon Valley ?

Google, avec cette délicatesse d’un joueur de poker prudent, ne manque pas de se couvrir de toutes les cartes en développant sa propre technologie pendant qu’il finance en douce ses rivaux potentiels. Et surprise, Amazon, autre colosse du commerce en ligne, n’est pas en reste. Il s’apprête à injecter jusqu’à 8 milliards de dollars dans Anthropic. Dans cette danse des milliards, il est légitime de se demander si Anthropic et ses collègues d’IA demeurent encore des électronsftemporaires libres ou des extensions camouflées de la grande machine de la Big Tech.

En haut, en toute modestie, Dario Amodei, co-fondateur et CEO d’Anthropic, lors de sa prestation à Viva Technology à Paris.

En fin de compte, c’est à se demander : avec autant de soutien financier stratégique, Anthropic est-elle vraiment l’enfant rebelle qu’elle prétend ou une marionnette bien ficelée par les titans de la technologie ? Dans l’univers de la tech, qui tire les ficelles, et qui jongle avec les ficelles du portefeuille ? Ah, la modernité… ou devrais-je dire, la modularité ?

Source : Techcrunch

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