“Tout ce qui est à vous est à moi, et tout ce qui est à moi est à moi” – telle semble être la philosophie involontaire de certains géants du numérique aujourd’hui. Cette semaine, Meta, la maison-mère de Facebook, a reçu une convocation des tribunaux français, accusée d’avoir fait un peu trop de shopping dans les bibliothèques des auteurs et éditeurs.
C’est la Société des Gens de Lettres, le Syndicat national de l’édition, et le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs qui ont déposé plainte, alléguant que Meta a nourri ses modèles d’IA avec des contenus protégés, comme si elle se promenait dans un buffet littéraire offrant saisi à volonté. Si c’était un repas, les chefs d’œuvre volés seraient certainement classés étoilés !
Meta est accusée de “pillage monumental” par les auteurs français, mais le numérique n’est pas toujours la seule vérité.
Cette affaire est une première en France — et certainement pas la dernière. Aux États-Unis, Meta danse déjà sur un air similaire. Maia Bensimon du SNAC et Renaud Lefebvre du SNE ont évoqué un combat ressemblant au célèbre duel “David contre Goliath”, où le lance-pierre serait remplacé par des pages légales bien aiguisées.
Évidemment, si Meta a quelque chose à dire à ce sujet, elle n’est pas encore passée à la parole, déclarations toujours en cours de rédaction … avec ou sans IA, là est la question. Attendons de voir si un hologramme de Mark Zuckerberg lui-même viendra plaider sa cause en 3D. Très futuriste ne trouvez-vous pas ?
Et si cette affaire vous semble sortir d’une simulation futuriste où l’intelligence artificielle règne en maître, souvenez-vous que parfois, il s’agit juste de reconsidérer qui sont les véritables auteurs des grands classiques… et de s’assurer que leurs talents ne deviennent pas simplement du recyclage numérique. Après tout, il semblerait que même les robots aient besoin d’apprendre à ne pas mordre la main qui les nourrit, au risque de finir avec des circuits grillés!
Source : Techcrunch