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Credits image : Annie Spratt / Unsplash

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Spotify ne joue pas la même partition

« La musique est l’art du silence qui s’amuse. » Eh bien, sur Spotify, ce silence rapporte ! Prenez une pause, détendez-vous et laissez-moi vous résumer les dernières nouvelles orchestrales de Spotify, qui a récemment fait vibrer les cordes de l’industrie musicale avec son rapport annuel « Loud & Clear ».

En 2024, pour la première fois, un artiste qui obtenait un million de streams sur la plateforme pouvait empocher plus de 10 000 dollars en moyenne. C’est dix fois mieux que ce que l’on voyait il y a dix ans. Mais attention, au milieu de ces notes positives, des désaccords se font entendre du côté des artistes, qui râlent contre des royalties qu’ils jugent insuffisantes pour mériter une standing ovation.

En effet, certaines stars des Grammy ont boudé la fête de Spotify, refusant de s’y présenter à cause de ces royalties décroissantes. Les compositeurs, toujours au diapason de la justice, estiment perdre environ 150 millions de dollars par an après qu’une modification du modèle ait réduit leur part du gâteau. Pendant ce temps, des rapports indiquent qu’Apple Music semble composer une meilleure mélodie pour ses artistes, en offrant presque le double des paiements de Spotify.

Spotify se voit comme le maestro, mais certains artistes entendent une autre partition.

Malgré les critiques, Spotify contre-attaque et tente de clarifier les choses en expliquant que la rémunération repose sur la « part de stream », et non sur un taux fixe par écoute. Cependant, la cacophonie persiste parmi les artistes indépendants et les membres de l’Union of Musicians and Allied Workers (UMAW), qui réclament une répartition plus équitable.

En résonance avec cette symphonie de revendications, des législateurs américains ont sorti leurs partitions pour rédiger un « Acte pour des Musiciens Payés au Smic », un projet de loi visant à instaurer un cent par stream. Car bis repetita ne doit pas toujours signifier bis est magna culpa !

Spotify, de son côté, continue d’affirmer que son système de paiements évolue dans la bonne direction. Le nombre d’artistes tirant profit des royalties a triplé depuis 2017, et de plus en plus d’artistes atteignent aujourd’hui, sans faire partie des charts, des sommets financiers qui n’étaient auparavant réservés qu’à l’élite musicale. Pour mettre le feu aux poudres, la plateforme révèle qu’en 2024, pas moins de 1 500 artistes ont encaissé plus d’un million de dollars, même si leurs titres n’ont pas été joués à chaque coin de rue.

Même si Spotify, tel un concert mal accordé, peine à harmoniser les attentes des artistes et sa politique de rémunération, il est clair que certains ont trouvé le moyen de jongler avec ces notes pour créer leur symphonie personnelle. Alors, si l’harmonie n’est pas la règle, espérons au moins qu’ils ne finissent pas cloués au pilori ! Après tout, pourquoi les musiciens n’auraient-ils pas leur « note » de plaie ?

Source : Techcrunch

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