« L’IA, c’est un peu comme un repas sans fin : on ne sait jamais trop ce qu’on mange, mais on espère que c’est bon. » Et voilà, mesdames et messieurs, Google entre dans la danse avec une politique alléchante sur l’intelligence artificielle (IA) en réponse à l’appel à un « AI Action Plan » du gouvernement américain. Notre géant de la Silicon Valley a récemment dévoilé son menu de suggestions, avec des portions équilibrées en matière de droits d’auteur et de contrôle des exportations. Cliquez ici pour un avant-goût.
Pour Google, pas question de laisser l’innovation se faire tailler des croupières par une réglementation trop stricte. Le moteur de recherche allumé est clair : il faut une politique économique internationale active qui soutienne les valeurs américaines tout en promouvant l’innovation IA globalement. « On commence à sentir un changement de marée avec cette nouvelle administration », clame-t-il dans son manifeste pour un avenir digital harmonieux et décomplexé.
Ça mijote chez Google, mais à qui reviendra la plus grosse part du gâteau AI?
Un des points épicés soulevés par Google concerne l’utilisation du matériel protégé par la propriété intellectuelle. L’entreprise joue la carte du « fair use », crucial pour la progression scientifique associée à l’IA. En d’autres termes, Google souhaite codifier le droit de former des intelligences artificielles à partir de données publiques, y compris celles sous copyright, sans trop de restrictions. De quoi faire sauter des chapeaux, mais pas de quoi faire peur à OpenAI qui applaudit aussi de son côté.
Et ce n’est pas tout. Google critique aussi les récentes mesures de contrôle des exportations imposées par l’administration Biden, jugées trop contraignantes pour la compétitivité économique. Imaginez, des exportations limitées d’AI chips, ça pourrait nuire aux fournisseurs de cloud américains ! Une position qui contraste quelque peu avec Microsoft (concurrent, mais partenaire, allez comprendre), qui elle, dit qu’elle peut suivre les règles à la lettre.
Google entrevoie une solution : investir sérieusement dans la recherche et développement locale et créer un élan pour les sets de données utiles au développement commercial des IA. Bref, fournir à nos savants fous de l’AI un coffre à outils bien garni. Et comme cerise sur le gâteau, Google propose aussi de nettoyer l’environnement juridique chaotique des États-Unis en préconisant une législation fédérale sur l’IA, car jongler avec 781 projets de loi en cours, ça devient sport.
S’adressant aux enjeux de responsabilité, Google se déclare inquiet de devoir porter le chapeau pour tout usage détourné de leurs modèles d’IA. Imaginez-vous responsable de ce qu’une IA pourrait faire après son lancement ? Hein ? Exactement, ça donne le vertige. Une histoire de modèle, de déployeur et de responsabilité partagée, où Google préconise des retours plus responsables et locaux.
Enfin, concernant la transparence, Google juge certaines propositions de divulgation excessives. Après tout, révéler les secrets de fabrique, c’est comme offrir aux concurrents la recette secrète de votre grand-mère. Trop dangereux ! À l’international, les lois obligent de plus en plus les développeurs à lever le rideau sur le fonctionnement de leurs IA — bonjour le casse-tête des résumés de datasets pour satisfaire aux exigences légales.
À la fin, une chose est sûre : l’IA reste ce terrain de jeu fascinant et imprévisible, un labyrinthe numérique où chaque virage présente autant de risques que d’opportunités. Alors, à quand un modèle qui pourrait gérer la bureaucratie avec autant d’habileté qu’il résout des équations complexes ? À méditer. Et que dit une IA en fin de journée de travail ? « Je suis sur mon cloud neuf ! »
Source : Techcrunch