an aerial view of a beach with palm trees

Credits image : Kirill Tonkikh / Unsplash

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Uber et le pari auto-nomiste

« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle » disait Paulo Coelho. On dirait bien que Travis Kalanick, l’ancien PDG d’Uber, a pris cette citation à cœur en lançant son projet de voitures autonomes, même si la routine des bilans trimestriels l’en a privé. Lors du sommet Abundance à L.A., il n’a pas hésité à exprimer ses regrets sur l’abandon du programme de voitures autonomes par l’entreprise.

Kalanick a souligné que, lorsque Uber avait décidé de se séparer de cette activité en 2020, elle était juste derrière Waymo mais sur le point de la dépasser. Alors qu’il ne tenait déjà plus les rênes de la société à ce moment-là, il se montre nostalgique de cette période où Uber aurait pu rouler à toute vitesse vers l’avenir de la mobilité urbaine sans chauffeur.

L’avenir n’est pas toujours là où on l’attend, surtout si on passe le volant à quelqu’un d’autre !

C’est en 2020 qu’Uber a vendu son unité autonome à Aurora, une opération qui ressemblait fort à une vente à perte, mais qui avait quelque peu de sens, vu les coûts astronomiques. Aujourd’hui, Waymo fait sa navette de la Silicon Valley à Phoenix, croisant les Ubers de demain qui n’ont pourtant pas encore vu le jour. Certaines voitures sans conducteur picorent même des parts de marché un peu partout, sans souci pour l’avenir.

Ironie du sort, Waymo s’est alliée récemment à Uber à Austin, histoire de créer une synergie entre la technologie autonome et la plateforme de transport. Mais attention à ne pas se prendre les roues dans le tapis : un jour, Waymo pourrait se passer de son chauffeur de liaisons, laissant Uber sur un parking déserté. Après tout, pourquoi avoir un passager quand on peut être seul maître à bord ?

Kalanick doit se demander s’il aurait dû laisser le destin de la route prendre le dessus sur sa course initiale. En somme, peut-être qu’avec un peu de patience, Uber aurait pu devenir le Waymo du transport en commun. Comme on dit chez nous : « Mieux vaut prévenir que devoir changer de vitesse en plein démarrage ».

Source : Techcrunch

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