«Un agent peut faire le bonheur, mais faut pas exagérer.» En cette ère technologique où l’intelligence artificielle (IA) nous fait de l’œil, on ne parle que d’agents. Mais au fait, qu’est-ce qu’un agent ? Même dans la vallée en silicone, on dirait que tout le monde a sa propre idée…
Les grands noms du secteur tels que Sam Altman, CEO d’OpenAI, ou Satya Nadella, boss de Microsoft, prédisent une entrée fracassante des agents dans le monde professionnel. Pourtant, il règne une confusion totale sur la définition même d’un « agent ». Il s’agit visiblement du dernier buzzword à la mode, mais s’il vous plaît, sachez de quoi vous parlez avant de sauter dans le train en marche!
On pourrait penser que cette confusion est un accident. Pas du tout. C’est presque une tradition dans le monde tech d’utiliser les termes en fonction des tendances du moment, quitte à oublier le dictionnaire au passage ! Ryan Salva, un directeur produit chez Google, avoue même en avoir sa claque du mot « agents ». Impressionnant, n’est-ce pas ?
Les agents IA sont à la mode sans que personne ne sache vraiment de quoi il s’agit.
Evidemment, cette situation laisse les consommateurs souvent déboussolés. D’un côté, OpenAI publie un article stipulant qu’une IA est un « système automatisé agissant de manière indépendante ». De l’autre côté, Microsoft distingue fièrement ses agents de ses assistants IA, offrant ainsi une nouvelle version des « apps » dans ce monde alimenté par l’IA. Une vraie salade de fonctionnalités, en somme !
Pour ajouter à l’évocation, Salesforce se présente comme le leader potentiel en « main-d’œuvre numérique », tout en vantant les capacités des agents à répondre aux clients sans intervention humaine. Quant à Anthropic, elle décrit les agents soit comme des systèmes autonomes, soit comme des outils prescrits qui suivent des plans prédéfinis. Vous suivez toujours ?
Tout cela pourrait-il être une stratégie marketing bien huilée ? Andrew Ng, fondateur de DeepLearning.ai, pense que le marketing y est pour beaucoup. Une salade d’acronymes qui, comme « IA », est reprise sans avoir réellement été comprise.
Au final, cette indéfinition des « agents » risque de ne faire qu’accentuer les attentes mal alignées et un flou persistant autour de leur véritable valeur! Mais ne craignez rien, tant qu’ils ne s’élèvent pas pour prendre le contrôle, nous devrions être en sécurité.
Alors, à l’avenir, lorsqu’un agent vous soufflera à l’oreille « je suis là pour vous aider », demandez instamment, avec un sourire en coin : « mais un agent de quoi ? La phrase tarifaire ou l’érection de la pizza ?! »
Source : Techcrunch
