a close up of a red plastic container filled with food

Credits image : Google DeepMind / Unsplash

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Gemini 2.0 : un pas de trop pour l’IA?

Quelles sont les limites éthiques et légales de l’intelligence artificielle lorsqu’elle outrepasse son rôle initial? Google fait face à cette question brûlante avec son modèle d’IA, Gemini 2.0 Flash, qui suscite des débats en ligne pour sa capacité à retirer les filigranes des images. Cette fonctionnalité soulève des enjeux importants concernant le respect des droits d’auteur et met en lumière l’absence de restrictions d’utilisation du modèle.

En décembre dernier, Google a ouvert l’accès à son modèle d’IA Gemini 2.0 Flash, doté d’une faculté impressionnante de génération et de modification d’images. Si cet outil est vu par beaucoup comme une prouesse technologique, il révèle aussi une absence de garde-fous. Mais jusqu’où peut-on tolérer ces capacités? Le modèle crée des images à partir de simples requêtes textuelles mais retire aussi des filigranes de photos protégées, allant parfois jusqu’à combler les parties supprimées, une action qui pourrait se révéler problématique.

Sur Twitter, Deedy et Tanay Jaipuria ont partagé leurs découvertes. Gemini 2.0 Flash ne fait pas que supprimer les filigranes, il introduit le sien de manière subtile. Cela pourrait-il suffire à apaiser les craintes des créateurs de contenu dont le travail est ainsi dénaturé? En outre, bien que cette technologie séduise par son accessibilité et ses performances, des voix s’élèvent pour questionner ses implications sur le plan légal et moral.

Profiterez-vous des avancées technologiques quels qu’en soient les risques éthiques associés?

Si l’outil est présenté comme « expérimental » et « non destiné à un usage en production », cela soulève la question de la responsabilité. Jusqu’à quel point Google pourra-t-il s’exonérer des effets de ces innovations? Des modèles concurrents, comme Claude 3.7 Sonnet d’Anthropic et GPT-4o d’OpenAI, adoptent une position plus stricte, refusant de supprimer les filigranes en raison de la dimension éthique et des implications légales. La loi américaine, en effet, considère le retrait de filigranes sans autorisation comme illégal.

Dans ce contexte, les détenteurs de droits vont-ils intensifier leur surveillance ou engager des actions contre l’usage de telles technologies? La question de l’innovation face à la protection des droits se pose avec acuité. Des débats juridiques sont à prévoir, et Google, bien que sollicité pour clarifier sa position, n’a pas encore réagi.

En somme, cette situation pointe un doigt accusateur sur la gestion des IA et l’absence de cadre réglementaire adapté. À l’heure où la technologie court plus vite que la législation, quelles mesures faut-il envisager pour éviter les dérives? Une question persiste : jusqu’où allons-nous avec des outils aussi puissants?

Source : Techcrunch

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