“Même les flammes ont du mal à se cacher de Google maintenant.” Ce pourrait être le slogan pour le projet impressionnant de Google visant à surveiller les incendies de forêt depuis l’espace. Eh oui, la première étoile scintillante de la constellation FireSat a bel et bien pris son envol ce week-end, amorçant une nouvelle ère dans la détection et la surveillance des incendies de forêt.
Seul dans cette première danse spatiale, ce satellite pionnier, érigé par Muon Space, a pris congé de la Terre le 14 mars, niché à bord de la mission Transporter 13 de SpaceX. Imaginez un peu : une flopée de satellites bardés de caméras infrarouges multispectrales à six bandes, réglées comme du papier à musique pour détecter les incendies, tout cela supporté par l’Alliance Feu de Terre, un collectif financé entre autres par Google.
À terme, cette constellation comptera plus de 50 satellites tourbillonnant autour de notre planète bleue, capturant chaque point de la surface terrestre toutes les 20 minutes. Pour l’instant, avec seulement trois satellites dans leur première phase, la bande céleste complète prévue pour 2026 aura le privilège de revisiter chaque recoin du globe deux fois par jour.
En chasse aux flammes, Google veut dominer la partie depuis les hauteurs.
Contrairement aux méthodes actuelles, qui dépendent de l’aviation et d’images satellites réadaptées (et souvent dépassées), FireSat promet une imagerie à haute résolution de cinq mètres. Fini les analyses aux jumelles ! Les pompiers pourront désormais recevoir des mises à jour quasi en temps réel sur les comportements et localisations des incendies qui les narguent.
Pour les curieux, sachez que ce projet est loin d’être une lubie solitaire. Avec des partenaires comme l’Environmental Defense Fund et la Gordon and Betty Moore Foundation, FireSat est le fruit d’un effort commun où même les flammes ne sont plus seules à danser. Ces satellites, rappelons-le, ne sont là que pour nous aider à mieux dominer une situation qui, avouons-le, ne manque pas de piquant.
En fin de compte, grâce à cette étoffe technologique, peut-être pourrons-nous enfin proclamer : “Où il y a du feu, il y a un satellite… et il est prêt à cliquer !”
Source : Techcrunch