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Meta-morphoses littéraires : Un livre, une tempête

« La vérité n’est pas toujours ce que les réseaux sociaux affichent… parfois, elle est cachée derrière un accord de non-dénigrement. »

Cette semaine, Meta a remporté une victoire juridique contre Sarah Wynn-Williams, une ancienne employée qui a mis en lumière les coulisses de Facebook dans ses mémoires, « Careless People : A Cautionary Tale of Power, Greed, and Lost Idealism ». Alors que l’arbitrage a momentanément interdit la promotion de l’ouvrage, l’effet Streisand semble être en jeu, propulsant le livre au troisième rang des meilleures ventes sur Amazon.

Bien sûr, même si Meta essaie de faire taire l’auteure, Macmillan, l’éditeur du livre, ne semble pas inquiet. La maison déclare que la décision de l’arbitre ne change en rien leur détermination à soutenir et à promouvoir le livre. Ils s’indignent des tactiques de Meta, qui tente de museler l’auteure à l’aide d’une clause de non-dénigrement, tout en soulignant que l’ouvrage a été soigneusement édité et vérifié avant publication.

Meta essaie de cacher son histoire, mais elle finit par se retrouver au sommet des charts.

Les mémoires de Wynn-Williams offrent une perspective sombrement drôle sur la relation entre Facebook et différents gouvernements. L’auteure, qui a occupé des postes clés liés à la politique publique mondiale, évoque une époque où les rêves de réseaux sociaux se sont transformés en désillusion. Mais ne vous laissez pas tromper par l’humour : certaines des allégations sont sérieuses, notamment celle d’une tentative de censure en Chine.

Meta, de son côté, rejette avec véhémence les accusations portées par Wynn-Williams, arguant que l’ancienne employée, licenciée pour « mauvaise performance », brasse du vieux neuf. Ils admettent avoir envisagé, par le passé, une implantation en Chine, mais clament que ce projet a été abandonné par Mark Zuckerberg en 2019. Les critiques de l’entreprise ajustent leurs lunettes roses pour mieux ignorer le passé.

Et comme si la critique d’un livre ne suffisait pas, la tempête médiatique a également vu d’anciens employés de Facebook ajouter leur grain de sel, décrivant les mémoires comme remplis d’inexactitudes. Entre temps, Wynn-Williams reste imperturbable, insistant sur le fait que les critiques et les dissimulations ne sont que poudre aux yeux, alimentées par Meta pour éviter de répondre aux vraies questions.

Alors que le feuilleton continue, une chose est sûre : que ce soit pour tester la véracité des propos ou pour le simple plaisir du scandale, « Careless People » attire plus de regards que jamais. Meta aurait préféré couvrir ses traces, mais il semblerait qu’ils aient transformé leur livre de plainte en best-seller à leur insu. Après tout, pour paraphraser un fait célèbre : quand on veut enterrer un livre, on se rend parfois compte qu’on vient de creuser pour une chute… de ventes !

Source : Techcrunch

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