« Un jour, les batteries domineront le monde… mais pas encore aujourd’hui ! »
Imaginez un monde où les voitures électriques seraient dotées de batteries si résistantes qu’elles surpasseraient toute concurrence chinoise. Eh bien, ce rêve semble devenir réalité grâce à l’ingéniosité de Coreshell. Dans une ambiance d’électrons et de chimie high-tech, cette start-up californienne se propose de faire un tour de passe-passe en utilisant du silicium spécialement enrobé à la place du graphite, le favori historique des anodes.
Un changement de paradigme : passer de graphite à silicium, c’est comme troquer une calculatrice pour un smartphone.
Actuellement, la quasi-totalité des matériaux pour anodes en graphite provient de Chine. Cela place l’Occident dans une position peu enviable. Mais, Coreshell n’a pas dit son dernier mot et, à l’instar d’un prestidigitateur en mal de sensation, ils ont levé pas moins de 24 millions de dollars pour démontrer leur art de transformer le silicium fragile en une alternative robuste et moins coûteuse.
Ceux qui pensent que le silicium jeune et fringant n’est qu’un frimeur de plus dans le monde des batteries devraient regarder de plus près. Grâce à un partenariat avec Ferroglobe, la jeune pousse affirme qu’elle maîtrise l’art de stabiliser ce matériau en l’enveloppant de son manteau magique, ce qui pourrait offrir aux voitures une autonomie des plus enviables.
Avec une ligne de production de quatre mégawattheures en route, Coreshell ne tarde pas à séduire les grands noms de l’industrie automobile. Pour ceux qui se demandent si le silicium est le nouveau roi de la piste, une égale performance à moindre coût pourrait bien convaincre même les constructeurs les plus sceptiques.
La stratégie ? Remplacer l’anode en graphite classique par une spécialement conçue en silicium et mieux connue sous le nom de « cheap is chic », pour offrir la performance sans le prix fort. C’est un peu comme passer du Nutella au beurre de cacahuète : ça change le goût, mais pas l’effet gourmand !
Silicon Valley : le nouvel Âge de silicium
Battery Revolution
Source : Techcrunch