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Credits image : Josh Withers / Unsplash

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Les Licornes Ne Perdant Pas Leur Cornes En Bourse

« Dans un monde où vous pouvez être n’importe quoi, soyez une entreprise qui trouve ses fonds sans vendre son âme (ou une partie de son capital) ! » Voilà où nous nous trouvons avec Factorial, la startup de Barcelone qui joue dans la cour des grands sans céder un pouce d’équité. En fait, la voilà qui fait l’épat avec un joli pactole de 120 millions de dollars piochés dans le chapeau magique de General Catalyst. Mais attention, pas de potion de dilution ici, juste un bon vieux prêt.

Factorial, notre licorne hispanique préférée, avait déjà fait ses armes au temps où COVID-19 n’était pas qu’un mauvais souvenir, en lançant une version gratuite de sa plateforme RH qui a fait un tabac avec 60,000 utilisateurs. Et pourquoi pas ? Le télétravail, c’est comme les chaussettes dépareillées, tout le monde s’y est mis. Depuis, les clients payants se bousculent au portillon avec 13,000 entreprises prêtes à casser leur tirelire.

L’actualité de Factorial fait des vagues à un moment des plus délicieux. Imaginez donc, pendant que Rippling et Deel, deux poids lourds du secteur RH, se bagarrent en public comme des stars de téléréalité sur une question d’espionnage industriel, Factorial fait poser des scellés sur ses affaires internes, juste au cas où.

Factorial sait clairement jouer ses cartes en toute tranquillité pendant que ses concurrents se disputent publiquement.

Votre portefeuille ou votre dignité ? Factorial n’a pas à répondre à cette question. Avec son petit coussin douillet de 200 millions empruntés sur les genoux de General Catalyst, l’entreprise se paie le luxe de dire « non » à la dilution tout en réservant ses fonds propres pour de meilleures occasions. Les mariages avec des investisseurs ? On verra quand le moment sera venu.

Avec une telle manne, pas besoin de la version stressante d’un prêt. Merci General Catalyst et son fonds « Customer Value », où l’on vous prête comme à des rois sans demander de couronne en retour, juste quelques billets payables sur les profits amassés grâce à ce bon vieux cash.

D’ailleurs, General Catalyst fait déjà les enjambées d’un centimètre avec ce procédé. Un fonds de 10 chiffres est consacrés à booster divers secteurs comme les SaaS, les fintechs, et même le gaming. On parie que le succès sera au rendez-vous, et que Factorial ne sera certainement pas un canard boiteux dans cette mare de candidats.

En somme, Factorial joue le jeu sans avoir besoin de crier « banco » sur la place publique. Un vrai tour de passe-passe qui redéfinit ce que c’est que de « grandir sainement ». Alors, amis startuppers, prêtez bien attention aux guerriers de Barcelone : parfois, il vaut mieux être le lièvre intelligent que le lapin insouciant qu’on appâte avec des stocks à vendre à tout-va.

Source : Techcrunch

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