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Credits image : Aiman Bahrin / Unsplash

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Chargement Supersonique : La Course Effrénée de BYD

«Plus vite que son ombre», disait Lucky Luke. Eh bien, pourriez-vous imaginer une voiture électrique qui se recharge quasiment aussi rapidement que le célèbre cow-boy dégaine son pistolet ? Cette semaine, le constructeur automobile chinois BYD a annoncé un exploit similaire avec sa nouvelle berline Han L, promettant une autonomie de 400 km en seulement cinq minutes de charge.

Certes, cette déclaration a ébloui le monde de l’automobile, mais les détails concrets sont aussi rares qu’un poney dans un western. Avec BYD se murant dans le silence face aux questions pressantes des journalistes de TechCrunch, nous sommes partis en quête d’indices pour comprendre comment ils ont réussi ce tour de magie électrique aussi vite que l’éclair.

La clé du mystère semble résider dans la batterie de la Han L, qui fait du speed dating avec les bornes de recharge. Bien que les chiffres officiels parlent de 1 000 volts, en réalité, l’architecture électrique tourne à 945 volts avec une batterie lithium-fer-phosphate (LFP) de 83,2 kWh. Ces batteries ont l’avantage d’être aussi stables que votre grand-mère en pleine crise de nerfs et se rechargent plus vite que celles au nickel manganèse cobalt. BYD n’est pas novice en la matière avec son architecture Blade 2.0 qui fait frémir les VTT classiques.

L’art de recharger est un savant dosage d’ingrédients divers, où vitesse et sécurité vont de pair.

Pour alimenter cette batterie à un rythme effréné, BYD utilise un système de recharge à haute tension conçue pour dompter les montées en température et transmettre efficacement l’électricité. Leur secret est peut-être l’approche du « double pistolet » : deux prises qui permettent à la belle de siroter jusqu’à 1 mégawatt en temps record – une première! Les autres constructeurs comme Tesla, Lucid, et Hyundai jouent encore dans le bac à sable avec leurs modestes volts, oscillant entre 400 et 900 volts selon les modèles.

Mais ne chantez pas trop vite à l’abri d’une tornade. Malgré ces promesses, ne vous attendez pas à parcourir 400 km d’un coup. Le cycle de test CLTC, fameux pour ses apartés optimistes, exagère souvent les performances d’autonomie. On parie plutôt sur un petit 160 km pour une charge rapide de cinq minutes, bien que les 280 km pour une charge complète restent tout de même impressionnants.

Pendant que le chargement électrique prend du galon, la question cruciale reste celle de l’infrastructure. BYD vise à installer 4000 stations de recharge supersoniques en Chine. C’est un poil optimiste, compte tenu des défis électriques cruciaux, mais l’effort vaut le coup d’œil.

Les États-Unis devront patienter avant de voir cette bête électrisante sur leurs routes. En raison d’une taxe d’importation à 100%, la Han L demeure pour l’instant un mirage à 37 000 dollars. Mais ne désespérez pas, cow-boys américains! Avec des modèles actuels capables de charges rapides, le futur du rechargement express n’est pas si loin.

Avec de telles avancées, les voitures électriques sont sur le point de devenir aussi rapides à recharger que de changer une roue de vélo. Et comme le dit si bien le célèbre humoriste Raymond Devos, « mieux vaut recharger son auto que sa montre, on ne sait jamais quel duel nous attendra au coin de la rue! »

Source : Techcrunch

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