Avez-vous déjà entendu dire que les logiciels de gestion de services commerciaux sont aussi excitants qu’une feuille de calcul Excel ? Pourtant, derrière cette affirmation se cache une véritable révolution. BuildOps, un nom qui pourrait bien faire frémir d’envie même les plus grands acteurs de la tech, a récemment levé 127 millions de dollars lors d’une série C menée par Meritech Capital, propulsant sa valorisation à 1 milliard de dollars après investissement.
Ancré à Los Angeles et fondé en 2018, BuildOps est à la tête d’une petite révolution dans le monde pas si glamour des services commerciaux. Leur logiciel, devenu incontournable pour les entrepreneurs en CVC, plomberie, mécanique, et même sécurité incendie, utilise l’IA pour automatiser des tâches complexes comme la gestion de projets, l’expédition et la facturation. Les mots magiques ici sont gain de temps et réduction des erreurs. Voilà de quoi satisfaire les âmes les plus exigeantes.
Cependant, ce n’était pas un chemin parsemé de roses pour les fondateurs Alok Chanani, ancien vétéran de l’armée irakienne, Neeraj Mittal, ancien directeur de l’ingénierie à ServiceTitan, et Steve Chew, anciennement de Microsoft. D’ailleurs, Mittal a depuis pris de nouveaux horizons, selon son profil LinkedIn. Cette synergie de parcours atypiques a alimenté la propulsion de BuildOps vers les étoiles de l’industrie technologique.
Quand l’innovation se met au service des pros, la routine commerciale se métamorphose en révolution.
En tant que service SaaS, la méthode BuildOps repose sur un modèle de facturation par utilisateur annuelle. Avec un portefeuille de plus d’un millier de clients, allant de J.H. Kelly à Baker Electric, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires doubler chaque année depuis 2020. Un exploit qui force l’admiration et qui démontre que l’innovation a du mérite, même dans les secteurs les plus sous-estimés.
Même si BuildOps ne navigue pas encore dans les eaux paisibles de la rentabilité, la société s’oriente vers un avenir prometteur. L’objectif reste de renforcer ses équipes, agrandir son offre de produits et potasser ses API. Elle envisage même de conquérir de nouveaux territoires avec des acquisitions stratégiques.
C’est un domaine négligé du logiciel moderne que BuildOps s’attache à transformer, comme l’indique le partenaire général de Meritech Capital, Paul Madera. La société met un accent particulier sur le secteur commercial, permettant à ses clients de personnaliser leur expérience comme un costume sur-mesure qui épouse chaque spécificité de leur activité.
Pour conclure, BuildOps a été l’une des startups prometteuses de 2019, selon TechCrunch. Un bel avenir semble se profiler à l’horizon, avec des soutiens de choix impliquant Bond Capital, Schneider Electric, et d’autres vétérans de l’investissement comme Founders Fund et Titanium Ventures. Comme quoi, les services commerciaux ne sont peut-être pas la vedette des tabloïds, mais quand l’innovation y met son grain de sel, la musique change !
Après tout, comme dirait le plombier à l’électricien, « personne n’a dit que la tuyauterie numérique devait être un tuyau sans âme ».
Source : Techcrunch