Qu’est-ce qui se passe réellement derrière les hauts murs de la Silicon Valley? La dernière bombe en date, Careless People, un ouvrage de l’ancienne employée de Meta, Sarah Wynn-Williams, lève le voile sur les dysfonctionnements internes de cette entreprise. Pourquoi, malgré ses efforts colossaux pour garder son image intacte, Meta ne peut-elle pas empêcher ces révélations régulières de nuire à sa réputation?
Il semble que l’ouvrage, déjà en tête de liste des best-sellers du New York Times, dérange plus d’une personne au sein de l’entreprise. Que révèle-t-il de si choquant? D’après Karissa Bell d’Engadget, les anecdotes extravagantes abondent, comme la demande absurde de Mark Zuckerberg d’organiser une foule à son arrivée en Asie, ou la méconnaissance de Sheryl Sandberg des contraintes logistiques du transport d’organes vivants entre pays. Jusque-là, rien d’inattendu, mais qu’en est-il des accusations plus graves concernant Joel Kaplan, figure controversée liée aux penchants politiques de Facebook?
L’ouvrage accuse également Kaplan d’avoir bloqué des initiatives visant à limiter le rôle de l’entreprise dans le génocide en Birmanie. Comment un leader de premier plan peut-il ignorer l’impact mondial de ses décisions? Et pourquoi ces révélations, bien qu’inquiétantes, ne surprennent-elles pas davantage ceux qui suivent l’évolution de l’entreprise?
Est-il vraiment surprenant que les témoignages sur la toxicité de Meta n’étonnent plus?
La véritable question réside dans la perception publique de Meta. Combien de temps le géant des médias sociaux peut-il rester impuni malgré sa «négligence» évidente? Les consommateurs continueront-ils à tourner le dos à ces révélations pour profiter des produits de l’entreprise? Cela pourrait bien être un simple bruit de fond pour ceux qui se sont résignés à la domination de Meta dans le monde numérique.
Plus largement, cela interroge le paysage global des technologies de l’information. Les consommateurs devraient-ils se montrer plus prudents envers les géants de la tech, dont les ambitions économiques pourraient bien prévaloir sur des considérations éthiques? Combien de temps cela peut-il durer sans véritable compte à rendre?
Source : Engadget