Laissez-moi vous raconter une petite histoire qui commence par un petit morceau sicilien de cupertino. Le jour où Apple a décidé de mettre au service de l’intelligence artificielle toutes les images issues de son service Look Around, on aurait dit une nouvelle « façon californienne » de faire de l’espionnage urbain. Si ces cartes valaient mieux que mille mots, quel est le prix à payer pour nos imaginations désenchantées?
Cette avancée vers une technologie soutenue par la vision scientifique semble vouloir devancer la capricieuse innovatrice Daphni. Oui, cette entreprise saturée de fonds et patiente, met sa foi dans les sciences fondamentales, loin des appréhensions arcarnées des modèles d’IA comme Chollet qui, quelque part, perçoit toujours ce qu’il voit, mais peine à comprendre.
Pendant que l’IA d’OpenAI tend l’oreille, prête à sympathiser en effleurant l’émotivité, NVidia et Ant jouent aux courses de chips. Nous voilà confrontés à un duel entre le silicium omnipotent de l’Ouest et ses promesses d’Orient. Une question persiste : si une puce taquine l’autre, peut-être allons-nous tous finir siliconés?
Un irrésistible mélange de nostalgie et de modernité, comme une vaisselle du dimanche, dans laquelle le bon sens s’y noie.
L’invention et la tradition règnent dans l’ADN de notre époque, de sa genèse chez 23andMe jusqu’à sa fragilité légale. La question est poignante : ces informations génétiques peuvent-elles être mondialement codifiées sans crier gare ou fermer boutique? Alors que les gadgets électroniques profitent de la soldes printanières pour s’épanouir, remettre en cause la sécurité intrinsèque de notre confidentialité est peut-être plus pertinent que jamais.
C’est quand le chaos technologiquement orchestré tourbillonne autour de la vie moderne qu’apparaît la véritable ironie : la danse de la technologie est une valse où chaque pas est une avancée – et une mise en demeure implicite à réfléchir à notre héritage numérique. Comment évoluons-nous dans un monde où les puces, les IA et notre propre ADN sont en jeu? Ainsi, tandis que le printemps fleurit, la saison des réponses reste à prévoir.
