blue wooden door surrounded by book covered wall

Credits image : Eugenio Mazzone / Unsplash

Réseaux sociauxSmartphonesTechnologie
0

Google Départage les Frais

« L’alternative est la clé, mais l’achat sans limites n’est qu’une chimère. » Un géant de la tech a enfin décidé de lâcher du lest. Google annonce le 29 mars que les développeurs d’applications, mais pas de jeux, au Royaume-Uni pourront opter pour d’autres systèmes de facturation que celui de Google Play. Pourtant, ce n’est pas révolutionnaire. Si un développeur opte pour cette nouvelle option, la facturation Google Play reste tout de même une alternative!

Pourquoi choisir le chemin alternatif ? Eh bien, Google offre un petit rabais de 4% sur les frais pour les développeurs qui passent par un service rival. Vu que Google prélève normalement jusqu’à 30% sur les achats intégrés, ce n’est pas rien, surtout en tenant compte des frais que peuvent imposer les services tiers.

Petite concession pour les développeurs, grande victoire pour la concurrence.

Google affirme, dans un billet de blog triomphant, qu’un immense 90% des développeurs sont satisfaits des services de facturation de Google Play. Mais quelques voix dissidentes ont souhaité un peu plus de liberté dans leur choix. L’ajout de ce système de facturation alternatif répondrait donc à ces envies rebelles.

Mais cette générosité soudaine cache une histoire complexe. En 2022, une enquête sur la fraîche « duopolie » de Google et Apple dans le cadre de la Competition and Markets Authority (CMA), a soulevé quelques sourcils questionneurs. Le rapport soulignait le pouvoir considérable des deux géants et leur contrôle presque total des magasins d’applications.

Feeling the heat, Google a proposé en 2023 d’autoriser le choix de facturation par l’utilisateur. En réponse à cette main tendue, la CMA a sollicité des retours d’expérience auprès des développeurs. Face à cette tempête réglementaire, la CMA a finalement clos ses enquêtes en 2024, prévoyant d’autres réformes dans le secteur.

Cependant, ce n’est pas seulement le Royaume-Uni qui voit cet assouplissement ; d’autres pays comme les États-Unis, l’Inde ou encore l’Australie ont commencé à voir fleurir ces options alternatives. Cela semble être une tendance mondiale pour Google, soucieuse de soigner son image dans divers marchés qui l’obligent à ouvrir sa forteresse.

Finalement, c’est une bonne nouvelle pour les développeurs à travers le monde. Il est temps que le jeu du pouvoir technologique prenne une tournure équitable. Et soyons clairs, Google joue bien ses cartes: offrir plus de choix tout en gardant une bonne part du gâteau peut être perçu comme du « gâtocriticisme ». Car, après tout, c’est celui qui facture le moins qui trouve souvent le meilleur écho.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.