« Quand on aime l’Amérique, on la chérit, on la dorlote, et parfois, on lui impose aussi une taxe de 25%. » Bienvenue dans le monde surréaliste des tarifs douaniers, où les voitures se retrouvent au cœur d’un bras de fer transatlantique. En effet, l’administration des États-Unis a décidé d’ajouter un tarif douanier de 25 % sur toutes les voitures fabriquées hors de ses frontières. Et comme si cela ne suffisait pas, les pièces détachées telles que les moteurs et transmissions ne sont pas épargnées. Qui a dit que l’amour pour l’industrie automobile américaine devait être bon marché ?
Cependant, la question que tout le monde se pose est : est-ce que ces douanes garantissent vraiment que les consommateurs se tourneront vers les voitures américaines ? Si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est que les années 70 ont déjà vu les Américains se détourner de leurs modèles robustes et gloutons en carburant en faveur des véhicules japonais plus légers et plus économiques, malgré des tarifs déjà salés à l’époque.
Les nouvelles mesures pourraient d’ailleurs faire marcher arrière l’industrie automobile américaine sur la transition vers les véhicules électriques. En effet, avec un retour probable aux voitures à essence, et une certaine marque de voitures électriques ayant récemment perdu de son éclat, la mise en œuvre de ces mesures pourrait finalement handicaper la compétitivité des constructeurs américains sur la scène mondiale, tandis que la Chine fonce à toute allure vers le futur.
« Les tarifs douaniers pourraient conduire à une course indirecte entre gaz et électrique, mais dans le champ de bataille mondial, c’est la rapidité des décisions qui compte. »
Un dernier mot sur les enjeux locaux ? Si les États-Unis espèrent faire revenir leur industrie automobile à son âge d’or, il se pourrait qu’ils aient sous-estimé la concurrence mondiale et la volonté des consommateurs de choisir des véhicules correspondant à leurs valeurs et à leurs finances. Il est fascinant de constater comment l’économie mondiale peut changer de direction à cause d’une simple tarification, transformant des espoirs en illusions pour certains.
En bref, à l’ère du réchauffement climatique et des innovations durables, on se demande vraiment s’il est temps de mettre le pied sur l’embrayage ou de passer à la vitesse supérieure. Que le « coup de pouce fiscal » tombe dans un cul-de-sac ou ouvre une nouvelle voie, seul l’avenir nous le dira.
En conclusion, les tarifs douaniers, c’est un peu comme les feux tricolores : parfois, ils ralentissent, parfois, ils fluidifient, mais il ne faut jamais les ignorer.
Source : Engadget