« Dans l’ère numérique, une tempête peut se déclencher par un simple clic. » Cette citation aurait pu être le mantra de Sam Altman, l’homme que le monde a vu brièvement quitter son poste à la tête d’OpenAI comme un magicien disparaissant dans un nuage de fumée. Mais pour mieux comprendre cette escapade managériale, plongée dans les pages de « The Optimist: Sam Altman, OpenAI, and the Race to Invent the Future », par le journaliste du Wall Street Journal, Keach Hagey.
Dans ce livre, on découvre un chapelet de raisons pour lesquelles le conseil d’administration d’OpenAI aurait décidé de jouer à « Jenga » avec sa direction. Le déclencheur de cette crise ? Un fonds de démarrage d’OpenAI qui aurait été secretement contrôlé par Altman. Perplexité au programme, une situation qui pourrait inspirer un thriller hollywoodien : « Les Tronches de l’IA contre l’Homme à la Startup. »
Altman, ses échecs en dent de scie lui ont valu un retour étourdissant.
Mira Murati, CTO d’OpenAI, et le co-fondateur Ilya Sutskever sont décrits comme de véritables Sherlock et Watson, rassemblant patiemment des preuves contre Altman. Ils allèguent que ce dernier, telle une bouteille de lait oublié dans le frigo, nourrissait une culture toxique et trompeuse au sein de l’organisation. Imaginez un groupe WhatsApp sans fin, où des captures d’écran et des discussions enflammées auraient pu remplir un musée du drama numérique.
Finalement, Sutskever a tendu son dossier à l’équivalent d’une cour martiale de l’IA. Mais voilà, un coup d’État administratif n’a jamais été aussi éphémère. En un claquement de doigt façon Magic Sam, Altman était de retour aux manettes. Sutskever et Murati, à deux pas de vendre des pop-corn sur cette scène digne de Broadway, ont décidé de faire leurs bagages et de s’envoler vers de nouveaux horizons startups. Une parade de challenges inédits les attendait déjà, sous le signe de la super intelligence et des machines pensantes.
Si l’on devait paraphraser notre conte tech, on pourrait dire qu’à OpenAI, plus ça change, plus c’est la même chose. Que ce soit une startup discrètement cachée dans une enveloppe brune ou des batailles de Slack, le script change, mais l’ambiance prend un nouveau climax à chaque acte.
En conclusion, ce livre révèle qu’en matière de technologie, les coulisses valent souvent plus que le spectacle principal. Dans une industrie où chaque sourire peut cacher un dragon numérique, une chose est sûre : à OpenAI, une éjection est souvent suivie d’une réinjection. Pour paraphraser ce retour théâtral de Sam : « Écartez-vous, IA revient ! ».
Source : Techcrunch
