« L’art de la ponctualité, c’est de savoir patienter. » – Cet adage, bien qu’anonyme, pourrait parfaitement s’appliquer à la récente saga d’Alexa+, l’assistant intelligent signé Amazon qui a pris son temps pour mettre en avant son potentiel étoilé.
Figurez-vous : en mars, Amazon avait attisé la curiosité de tout un chacun en promettant des prouesses « agentiques » pour leur Alexa+. Pourtant, presque telle une vedette capricieuse en concert, Alexa+ semble avoir quelque peu loupé ses notes au grand public. Au lieu d’ordonner un dîner sur Grubhub ou de jouer à l’apprenti conteur pour les enfants, comme promis, il se contente de passer le relai, manifestement sur la stricte demande de The Washington Post.
« Attendre d’Alexa+ des merveilles, c’est un peu comme attendre qu’un chat chante : étonnant mais improbable. »
D’autres fonctionnalités, naguère vantées en grande pompe, ne se déploient qu’à petite échelle parmi les utilisateurs. Les chanceux peuvent, par exemple, faire venir un Uber ou même dénicher quelques bons conseils culinaires. Cependant, le tableau ne serait pas complet sans le désappointement du public tant attendu autour de l’application web d’Alexa+. Annoncée le mois dernier, sa date de lancement reste bien cachée dans le brouillard numérique.
Les débuts d’Alexa+ semblent avoir connu plus de turbulences que prévu, perpétuellement rattrapée par des déboires techniques et une infrastructure d’IA qui a du mal à suivre le rythme frénétique du progrès voulu. Amazon, bien que persévérant, n’est pas encore sorti du labyrinthe technologique. Il paraît que l’on avance en pliant bagage, non sans laisser quelques regrets au passage.
Malgré tout, une leçon est à tirer pour les impatients comme pour les curiosités tarifées : on ne construit pas un futur cybernétique sans quelques imprévus. Et comme on dit souvent, « Rien ne se fait sans qu’on y mette ses alexa! »
Source : Techcrunch
