« Il ne faut jamais laisser l’école interférer avec notre éducation. » Mark Twain aurait eu de quoi dire sur la mésaventure de Zach Yadegari, jeune prodige de la tech. Après tout, réussir dans la Silicon Valley ne signifie pas forcément réussir à entrer à l’université.
Zach Yadegari, adolescent brillant à l’origine de l’application virale Cal AI, se retrouve sous les feux de la rampe, mais pas de la manière espérée. Après avoir postulé à 18 universités prestigieuses, il se heurte à la dure réalité : 15 refus. Pas mal pour quelqu’un qui affiche un GPA de 4.0 et un score ACT étincelant de 34.
On pourrait croire que mener deux entreprises à succès avant même de souffler ses 18 bougies pourrait faire pencher la balance. Après tout, Cal AI, qu’il a cofondée, est une application qui a séduit plus d’un million d’utilisateurs avec son approche novatrice de calcul des calories. Mais voilà, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, même dans l’univers de la tech.
L’histoire de Zach nous rappelle que le succès académique et professionnel ne se mesurent pas uniquement en chiffres et en réussites éclatantes.
Vous pensiez que Zach avait tout compris? Détrompez-vous! Lui qui avait choisi de braver le chemin non traditionnel en créant ses startups, a fini par reconnaître l’importance des expériences universitaires et humaines. Ironiquement, son essai personnel qui prônait l’idée qu’il n’avait besoin ni de diplômes ni d’un cursus classique, semblait avoir mécontenté les comités d’admission.
Certaines critiques disent que son essai paraissait prétentieux, d’autres pointent du doigt l’arbitraire du système d’admission des universités. Une chose est sûre : Zach a bien compris que son audace n’est pas toujours perçue comme un avantage.
Garry Tan de Y Combinator a même eu son petit mot à dire, reconnaissant avoir rencontré des difficultés similaires, surtout après s’être plongé dans la littérature d’Ayn Rand. Un clin d’œil qui souligne bien que le parcours vers le succès n’est jamais linéaire.
En fin de compte, Zach, encore jeune et galvanisé par toute cette attention médiatique, a réalisé que la richesse n’équivaut pas à tout. Transformer ces échecs en leçons précieuses fait probablement déjà partie de son plan, illustrant bien que l’important n’est pas la chute, mais l’atterrissage.
Et même si son essai n’a pas ouvert les portes de Stanford ou Harvard, il ouvre certainement d’autres horizons. Mais n’oublions pas, dans le grand livre des applications, ce n’est pas toujours le premier « download » qui fait le plus de vues!
Source : Techcrunch