Qu’est-ce qui a motivé Nintendo à ne pas nommer sa nouvelle console « Super Nintendo Switch » ? Lors d’une récente présentation, l’emblématique producteur de la marque, Kouichi Kawamoto, a partagé qu’il avait réfléchi à cette appellation. Pourtant, il s’est ravisé avec ses collègues Tetsuya Sasaki et Takuhiro Dohta, trouvant que cette désignation ne convenait finalement pas au nouvel appareil.
En effet, la Nintendo Switch 2 incarne une amélioration de l’originale, préférant faire évoluer une console adorée plutôt que de reconstruire depuis zéro. Alors que la pandémie de COVID-19 a considérablement boosté la popularité de la première Switch, la décision de concevoir une successeur s’était déjà ancrée dans les esprits des dirigeants de Nintendo.
L’ombre de la pandémie a plané sur la production de cette nouvelle console. Alors que les pénuries de puces, exacerbées par le boom de l’intelligence artificielle, se font toujours sentir, comment Nintendo a-t-il surmonté ces obstacles pour proposer la Switch 2 ? Sasaki a confié que ces défis ont stimulé la créativité des équipes.
Trouver l’équilibre entre innovation et héritage est toujours un défi pour les géants du jeu vidéo.
Mais qu’offre réellement cette nouvelle console par rapport à son ancêtre ? La Switch 2 arbore un écran plus grand de 7,9 pouces, affichant une résolution de 1920×1080 pixels, capable de gérer un taux de rafraîchissement de 120hz, tandis que les jeux dockés peuvent atteindre la résolution 4K. Bien que ces améliorations séduisent, la batterie semble moins endurante, se déchargeant plus rapidement lorsqu’on utilise la fonction GameChat.
Un autre point fort de cette nouvelle console réside dans ses Joy-Cons repensés. La question du drift persistant sur les anciens modèles trouve-t-elle enfin une solution définitive avec ces nouveaux contrôleurs connectés par aimantation ? La fonctionnalité souris de ces Joy-Cons incite également à redécouvrir le jeu sous un nouvel angle, comme le montre le jeu « Drag x Drive ».
Côté ludothèque, des jeux attendus comme « Mario Kart World » et « Donkey Kong Bananza » promettent d’embrasser de nouvelles mécaniques de jeu. Ces titres s’inscrivent dans une sorte de monde ouvert, offrant une liberté d’exploration tout en nécessitant l’atteinte d’objectifs précis. Mais Nintendo parviendra-t-il à séduire les joueurs avec ces nouveautés ?
Avec un prix de 450$, certains fans pourraient hésiter à mettre la main au portefeuille, surtout en comparaison avec le lancement moins coûteux des précédentes consoles de Nintendo. Est-ce une simple question d’inflation ou la Switch 2 justifie-t-elle vraiment son coût par ses améliorations techniques et sa nouvelle offre de jeux ?
Si la technologie de la nouvelle console séduit, il pourrait être sage d’attendre un peu, surtout pour ceux qui ne sont pas pressés de découvrir un Donkey Kong en 3D. La question principale reste : Nintendo fera-t-il évoluer la perception du jeu portable avec cette Switch 2, ou sommes-nous simplement face à une version améliorée d’une console qui a déjà fait ses preuves ?
Source : Techcrunch
