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Credits image : Brent Cox / Unsplash

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Étoile-ci, Étoile-ça : Quand Sagittarius met le voile!

« L’espace, c’est comme avoir un chat : vous pensez tout connaître, mais il y a toujours une nouvelle surprise qui vous attend autour du coin. »

À environ 200 années-lumière du trou noir central de la Voie lactée, se niche une région qui ferait rougir la planète jardinage : Sagittarius C. Cette nébuleuse regorge de gaz et de poussières, ingrédients principaux pour fabriquer des étoiles flambant neuves. Pourtant, son taux de natalité stellaire laisse à désirer. Les scientifiques ont donc pointé le télescope spatial James Webb, fruit d’une collaboration entre la NASA et ses homologues européens et canadiens, vers cette pépinière cosmique pour percer le mystère. Résultat : l’instrument aux yeux infrarouges a levé un coin du voile.

Les résultats, publiés dans The Astrophysical Journal, offrent un éclairage nouveau. Ils suggèrent que de forts champs magnétiques pourraient être les trouble-fête empêchant la formation d’étoiles. C’est John Bally, astrophysicien à l’Université du Colorado, qui s’interroge, se demandant pourquoi si peu d’étoiles naissent dans une région si riche en gaz et poussières. Pour la première fois, les scientifiques ont découvert que ces champs magnétiques pourraient jouer un rôle majeur dans cette affaire interstellaire.

En comprenant Sagittarius C, c’est toute la chorégraphie de l’univers qui s’éclaire.

Imaginez pouvoir détecter la chaleur d’un bourdon sur la Lune ; c’est à peu près la prouesse de Webb avec ses observations infrarouges. Comprendre le fonctionnement de Sagittarius C est cruciale pour déchiffrer la formation des étoiles. Après tout, ces astres stellaires sont les usines où se fabriquent les éléments chimiques indispensables à la vie telle que nous la connaissons. Pourtant, même les experts reconnaissent qu’il leur reste beaucoup à découvrir sur cette danse cosmique.

Autre découverte intrigante : Webb a capté 88 structures étranges faites d’hydrogène luminescent, probablement des ondes de choc causées par des jeunes étoiles expédiant leur matériel dans l’espace. En prime, une nouvelle « fabrique d’étoiles » voisine a été débusquée, abritant ses propres germes stellaires.

Sagittarius C a déjà révélé de curieuses filaments, longues de plusieurs années-lumière, cinglant dans un gaz d’hydrogène brûlant autour de la nébuleuse principale. Les scientifiques pensent que les forces magnétiques du trou noir supermassif de la Voie lactée, Sagittarius A*, pourraient contrer la gravité, empêchant ainsi les nuages denses de s’effondrer pour former de nouvelles étoiles.

Samuel Crowe, boursier Rhodes et co-dirigeant de l’étude, a déclaré que Sagittarius C s’est avéré être un véritable laboratoire pour tester les théories de formation stellaire. « Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles questions sur l’influence des champs magnétiques dans la naissance des étoiles », a-t-il affirmé, « tant dans notre galaxie qu’au-delà. »

Alors, qui aurait pensé qu’un nuage de poussières intergalactiques ferait tant de bruit dans l’univers? À croire que le cosmos a toujours quelques surprises dans sa poche de gaz étoilé.

Source : Mashable

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