« Un samedi, c’est fait pour se reposer ! » aurait-on pu croire… Mais pas chez Meta. En ce jour de congé potentiel, l’entreprise a décidé de mettre la lumière sur ses nouveaux modèles d’IA : Llama 4, rendant ainsi la fin de semaine bien plus excitante que prévue pour les fans de technologie.
Amis des quadrupèdes et des nouvelles technologies, réjouissez-vous ! Meta dévoile pas moins de quatre nouvelles merveilles : Llama 4 Scout, Llama 4 Maverick, et Llama 4 Behemoth. Ces petites bêtes ont été entraînées sur une montagne de données non étiquetées, faites de textes, d’images et de vidéos, pour leur donner une « compréhension visuelle étendue » ou ce que l’on appelle dans le jargon technologique, la « vue d’ensemble ».
Mais ne vous y trompez pas, tout ce travail acharné a une origine bien particulière : l’équipe de Meta a été éperdument motivée par le succès fulgurant des modèles de DeepSeek, un laboratoire chinois d’IA, qui ont volé la vedette au précédent champion de Meta, Llama 3. L’urgence était telle que des « war rooms » ont été créées pour réajuster les stratégies et essayer de comprendre comment DeepSeek avait réussi à réduire les coûts de fonctionnement de ses modèles.
Meta a senti la pression et a décidé que Llama 4 devait être une affaire incroyable!
Scout et Maverick sont dorénavant disponibles sur Llama.com et via des partenaires privilégiés de Meta, comme la plateforme Hugging Face. Behemoth, quant à lui, est encore en formation, telle une énorme bête assoiffée de connaissances. Il est important de noter que pour l’instant, les fonctionnalités multimodales ne parlent qu’anglais, et seulement aux États-Unis. Les Européens devront donc prendre leur mal en patience, juridictions oblige !
Comme les fines bouches peuvent y trouver à redire, la licence de Llama 4 ne fait pas l’unanimité. En effet, le modèle a mis certaines barrières dans le vieux continent, en raison des réglementations rigoureuses de l’UE en matière d’IA et de protection des données. Et pour les géantissimes entreprises qui comptent plus de 700 millions d’utilisateurs actifs par mois, une démarche particulière, à la discrétion totale de Meta, doit être effectuée pour obtenir une licence spéciale.
Meta annonce fièrement que cette quatrième génération de Llama utilise la fameuse architecture « Mixture of Experts » (MoE), permettant une efficacité informatique accrue tant pour la formation que pour le traitement des demandes. En d’autres termes, elle a bon goût d’expertise.
En somme, les nouveaux champions de Meta ont leurs spécialités : Maverick, avec ses 400 milliards de paramètres totaux (il n’en utilise que 17 milliards activés au sein de ses 128 experts), et Scout, optimisé pour des tâches telles que la synthèse de documents. Mais comme c’est souvent le cas, plus c’est gros, plus c’est cher : Maverick exige une machine robustesse extrême pour fonctionner, bien loin des performances épurées de Scout.
Le futur Behemoth, en revanche, promet des prouesses spectaculaires. Conçu pour être la crème de la crème des modèles, il pourrait guérir votre mal de tête avant même que vous n’ayez eu le temps de prononcer « Lama d’alpaga ».
À l’heure où certains critiquent les bots pour être trop politiquement corrects, Meta vise à un équilibre bien plus zen. Même aux grands esprits de Llama 4 est venue l’idée de répondre, sans trop polémiser, sur les sujets sensibles.
Finalement, ces modèles n’ont qu’un rêve : vous faciliter la vie avec humour, empathie et un zeste de sagesse. Meta est bien décidé à rendre ses Llama plus amicaux et surtout accessibles aux opinions variées, mais toujours en quêtant une vérité suprême. Et n’oublions pas, quand on parle de Llama, ce n’est pas toujours du déjà-vu !
Source : Techcrunch
