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Meta pourra-t-elle assurer la véracité de l’information sans vérification des faits?

Peut-on véritablement envisager une plateforme sans vérification des faits à une époque où la désinformation se propage à une vitesse fulgurante? Cette question se pose d’autant plus depuis l’annonce de Mark Zuckerberg au début de l’année 2023. Le géant des réseaux sociaux, Meta, a décidé de mettre fin à son programme de vérification des faits sur Facebook, Instagram et Threads aux États-Unis. Cette décision, qualifiée de controversée, suscite de multiples interrogations. Quels sont les impacts potentiels d’un tel changement de cap pour les utilisateurs et les informations diffusées?

Joel Kaplan, récemment promu en tant que responsable de la politique de Meta, a annoncé que ce programme prendra officiellement fin d’ici lundi après-midi. Qu’est-ce que cela signifie concrètement? Plus de nouvelles vérifications des faits et plus de vérificateurs de faits, laissant ainsi un vide face aux fausses informations qui affluent sur ces plateformes. Comment Meta compte-t-elle combler ce vide crucial? La réponse semble résider dans sa nouvelle initiative « Community Notes ».

À partir de février, Meta a permis aux utilisateurs potentiels de s’inscrire pour contribuer à cette initiative qui s’appuie sur un algorithme similaire à celui des Community Notes utilisées sur X. Pourtant, ces vérifications crowd-sourcées ne sont pas encore apparues publiquement sur les publications. Pourquoi ce délai? Il semble que ces Community Notes seront progressivement intégrées sur Facebook, Threads et Instagram, sans aucune pénalité pour les contenus erronés détectés.

Un pas vers une ère de post-vérité pour Meta ou une opportunité d’innovation sociale?

Hors des États-Unis, les plans de Meta pour les Community Notes restent flous. Plusieurs pays, tels le Brésil et l’Union européenne, affichent déjà leurs préoccupations face à cette évolution. Comment cette absence de vérification des faits pourrait-elle amplifier la désinformation à l’échelle internationale? En effet, ces régions craignent que cette décision n’alimente encore plus les flots d’informations trompeuses sur les réseaux sociaux.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de changements majeurs au sein de Meta, notamment un basculement vers la droite alors que Donald Trump accède à la présidence. La fin des programmes de Diversity, Equity, and Inclusion (DEI) et le retrait de certaines protections contre les discours de haine illustrent cette nouvelle orientation. L’ajout d’un allié de Trump au conseil d’administration renforce cette impression d’un virage idéologique.

N’est-ce pas là un virage dangereux, voire irresponsable, à une époque où la vérification des faits n’a jamais été aussi cruciale? Les utilisateurs et experts s’interrogent: Meta parviendra-t-elle à maintenir la crédibilité et la fiabilité de ses plateformes sans un programme de vérification fiable?

Source : Engadget

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