« Toute vérité franchit trois étapes : d’abord elle est ridiculisée, ensuite elle subit une forte opposition, puis elle est tenue pour évidente. » – Arthur Schopenhauer. Peut-être que Jaguar Land Rover s’inspire de ce philosophe allemand ? En tout cas, l’entreprise britannique a décidé de mettre le pied sur le frein en ce qui concerne l’expédition de ses voitures aux États-Unis, après que le président Donald Trump ait imposé une taxe de 25 % sur les véhicules de tourisme et autres importations automobiles. Avec l’annonce faite au mois d’avril, s’agirait-il d’un poisson d’avril qui aurait mal tourné ou d’une manœuvre géopolitique ? Mystère…
Le grand coupable derrière tout cela est la fameuse taxe de 25 % imposée par Trump, qui s’applique à tous les véhicules de tourisme. « Les États-Unis constituent un marché important pour les marques de luxe de JLR », a déclaré Jaguar Land Rover au Associated Press. En clair, même si ce n’est qu’une pause, mieux vaut prévenir que guérir : l’entreprise repense sa stratégie pour faire face à la réalité tarifaire. À croire que le « pause café » s’est transformé en « pause Jaguar ».
Et cette saga trépidante ne s’arrête pas là. En effet, les conséquences de ces nouvelles impositions s’étendent bien au-delà du secteur automobile. Nintendo, par exemple, a décidé de repousser les précommandes de sa nouvelle Switch 2 aux États-Unis. Autant dire que, cette année, Pâques a rimé avec retard. Mais la vraie question est : combien coûtera la dernière console lorsqu’elle arrivera sur nos côtes américaines ? Prédictions bienvenues !
Trump ouvre le bal des taxes, et le monde de l’automobile répond en wear and tear.
Or, les experts s’accordent à dire que ce n’est que la pointe de l’iceberg. Des tarifs dits « réciproques » pourraient bien surgir de nulle part et toucher plus de secteurs, provoquant une sorte d’effet papillon tarifaire. Alors, monde de l’auto, prépare-toi à klaxonner dans cette nouvelle réalité économique ! À ce rythme, on pourrait bien se retrouver à discuter le prix des pots d’échappement autour d’un apéro.
In fine, certaines préconisations avisées de la part des analystes laissent entrevoir que tout cela pourrait gonfler le coût des voitures neuves et d’occasion. À trois devises : accélération imminente des prix, ralentissement souhaitable des décisions à chaud et, surtout, prudence routière dans le commerce international ! Affaire à suivre…
Source : Engadget