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Credits image : Julien L / Unsplash

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Ne pleurez pas, c’est pour vendre !

« Si vous ne payez rien pour le produit, vous êtes le produit. » Cette maxime n’aurait jamais été aussi pertinente à l’ère des réseaux sociaux. Aujourd’hui, grâce aux révélations d’une ancienne directrice de politique publique chez Meta, l’arrière-cour un peu trouble de Facebook est mise en lumière.

Sarah Wynn-Williams, connue pour son livre déroutant « Careless People », a témoigné devant les sénateurs américains, révélant que Meta avait une stratégie plutôt discutable : cibler les adolescents en fonction de leur état émotionnel avec des annonces publicitaires. En gros, si vous vous sentiez comme un citron pressé, Facebook vous prescrivait une limonade publicitaire sur mesure.

Les discussions se sont orientées sur la collusion présumée de Meta avec la Chine, mais un vif intérêt a subsisté pour les pratiques d’Instagram. Comment Facebook, désormais Meta, se permettait-il de jongler ainsi avec les sentiments, tel un thérapeute douteux distribuant des conseils qui coûtent cher ?

Meta semblait jouer aux montagnes russes émotionnelles avec les moins de 18 ans, tout sourire publicitaire aux lèvres.

La stratégie était simple : détecter les adolescents dans le creux de la vague, ces moments où un clic d’achat semble être le remède idéal aux tourments intérieurs. Quelle ironie, vendre à des jeunes des solutions superficielles au même moment où leur image d’eux-mêmes est fragile comme une gaufre en été.

Sarah Wynn-Williams a mis en avant que ces adolescents, fragiles et influençables, constituaient une mine d’or publicitaire pour Meta. La cerise sur le gâteau ? D’autres internautes adultes pouvaient aussi être embarqués dans ce grand « Disneyland émotionnel ».

Pour enfoncer le clou, un dialogue interne de Facebook a été révélé, où un directeur exprime un cynisme à peine voilé concernant des recherches similaires sur l’état émotionnel des jeunes mères. Certaines vérités semblent avoir la fâcheuse tendance de faire surface là où on les attend le moins.

Face à ces allégations, Meta a répliqué en qualifiant le témoignage de Sarah de « divorcé de la réalité », et en niant en bloc les accusations. Mais après tout, si Meta était honnête, il faudrait peut-être trouver quelqu’un capable de nous vendre du déni en solde ?

Source : Techcrunch

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