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Credits image : Tierra Mallorca / Unsplash

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Forerunner : IPO ou pas IPO, tel est le marché

« L’argent ne fait pas le bonheur… mais il y contribue, surtout quand il est investi dans de belles startups ! ». Pour comprendre le phénomène Forerunner Ventures, on doit parfois sortir notre loupe technologique et examiner de plus près ce qui ne brille pas toujours au premier abord. Fondé par Kirsten Green il y a treize ans, Forerunner Ventures a joué les phases finales cruciales pour des marques comme Warby Parker, Bonobos, et Glossier. Pourtant, restez assis : aucune de ces entreprises n’a emprunté le chemin traditionnel de l’IPO.

Avec l’analogie des costumes, où le sur-mesure prime sur le prêt-à-porter, Kirsten Green argue que les alternatives aux IPO traditionnelles sont désormais la norme. Pendant que Warby Parker a pris un avion SPAC pour sa cotation, Bonobos a été adopté par Walmart, et Glossier est encore dans sa belle boîte de lancement privée. ‹Garder la tête dans les étoiles› semble être la devise chez Forerunner, où chaque alternative à l’IPO ressemble désormais à un nouveau standard.

Les stars de ceci? Chime et ʻŌura, qui avec des valorisations respectives de plus de 5 milliards de dollars, prouvent qu’il est possible de se frayer un chemin même dans les marchés les plus bondés. Tandis que Chime se glisse lentement mais sûrement vers une IPO, ʻŌura ne semble pas pressé d’enfiler son smoking pour le bal du public. Comme l’explique Kirsten Green au StrictlyVC event, l’objet est bien plus de vivre intensément la croissance que se préoccuper d’un futur déménagement vers Wall Street.

En matière de capital-risque, rien ne presse, sauf le bon jus des idées.

Le terrain de jeu de Forerunner? Le marché secondaire ! « Nous achetons, vendons… c’est pragmatique et stratégique », souligne Green. Voilà, un petit retournement de situation que l’industrie observe avec fascination. Adieu, les évènements liquides précoces, bonjour l’attente patiente d’un marché secondaire qui récompense ceux qui savent jongler.

Alors que l’incertitude boursière et les montagnes russes génèrent des soupirs, Kirsten Green, tel un capitaine impavide sur un navire de start-ups en pleine mer, fait face au vertige des valorisations. « Quand vous avez des participants diversifiés, l’efficacité des prix est au rendez-vous », dit-elle avec une pointe d’ironie. Et pour rester dans le ton, un exemple avec Chime : de 25 à 6 milliards, puis de nouveau à 11 milliards, les chiffres jouent à cache-cache avec qui veut bien les croire.

Malgré les feuilles de calcul, Forerunner continue de se démarquer en investissant tôt, ce qui leur permet d’avoir une certaine latitude par rapport à d’autres firmes. « Être précoce », c’est un peu le leitmotiv de Green, qui danse au rythme des comportements des consommateurs et les associe à des modèles d’affaires en plein essor.

On ne badine pas avec les modes, et Forerunner l’a bien compris en pariant tôt sur des entreprises comme The Farmer’s Dog. La conclusion? Du temps et du flair, voilà les ingrédients qui font que les entreprises deviennent non seulement rentables mais, surtout, créent un héritage. À ce sujet, la croissance ne se presse point, mais à qui sait patienter, tout arrive.

Une petite note aigre-douce pour les amateurs de podcasts : pour un plongeon plus approfondi dans les pensées de Green, nous vous recommandons le StrictlyVC Download, disponible chaque mardi matin – une dose hebdomadaire de sagesse venture de première main !

Source : Techcrunch

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