« Quand le commerce international ressemble davantage à une partie de ping-pong qu’à un échange de politesses, mieux vaut être prêt à tirer son coup. » Voilà qui pourrait résumer la curieuse stratégie du nouveau coup de théâtre douanier des États-Unis. Vous avez bien entendu ! La complexe partition tarifaire conduite par Trump fait une nouvelle fois les gros titres.
Alors que l’administration Trump jongle avec les taxes comme on jongle avec des oranges (attention aux éclaboussures !), une lueur d’espoir perce l’obscurité des nouveaux tarifs de 125 % annoncés pour les produits en provenance de Chine. Les smartphones, ordinateurs, semi-conducteurs et autres gadgets électroniques ne seront finalement pas pris dans la tempête tarifaire. Un soulagement pour les techno-addicts qui craignaient que leurs poches soient plus légères que leurs appareils.
La publication d’une liste d’exclusions par les douanes américaines laisse donc ces petits trésors numériques respirer un peu mieux. Cependant, ne nous réjouissons pas trop vite, car ces exemptions arrivent en contrepoids à une montagne de taxes farouchement dressée entre l’Oncle Sam et le Pays du Milieu, portant le total à un impressionnant 145 %.
En matière de commerce, la seule constante semble être le changement.
Le président Trump avait d’abord eu la main lourde sur les tarifs à l’encontre d’autres nations, mais a récemment enclenché la marche arrière avec une pause de 90 jours. Malheureusement, la Chine reste sur liste rouge, avec un petit 10 % pour tout le monde. Dans le monde des jeux-vidéos, Nintendo et Razer, pas vraiment d’humeur à jouer, modifient déjà leurs plans de sortie de produits aux États-Unis.
Ces dispositifs de dernière minute visent à exempter de nombreuses technologies des deux tarifs savamment élaborés, l’un à 10 % à l’échelle mondiale et l’autre, bien plus corsé, visant spécifiquement l’Empire du Milieu. Mais à ce rythme infernal, qui oserait encore faire un pari sur la durée de ces exonérations ? Mieux vaut garder un œil vigilant sur l’évolution des règles du jeu.
Finalement, ce tour de passe-passe douanier est une nouvelle démonstration que dans l’univers pixelisé des règlements internationaux, l’unique certitude est que les cases à cocher sur les déclarations en douane changent aussi vite que les affaires sur Internet. Espérons que personne ne se perde dans le labyrinthe anticoncurrentiel !
Après tout, quand il s’agit de taxes, même les produits les plus « smartphones » peuvent parfois être pris pour des dindons de la farce. Heureusement, cette fois, ils n’ont pas à déclarer forfait.
Source : Engadget