« Logiciel ouvert, porte ouverte. » Commençons donc avec une citation que les amateurs de Linux pourraient adopter. La Linux Foundation, jadis protectrice du saint des saints Linux, s’est transformée au fil des années en un immense parapluie couvrant plus que le noyau de notre pingouin préféré.
En 2007, la fusion des Laboratoires de Développement Open Source (OSDL) et du Groupe pour les Standards Libres (FSG) a formé cette fondation avec des membres pionniers comme IBM, Intel et Oracle, défiant les plateformes « fermées » de l’époque. Mais la Fondation Linux n’est pas restée figée dans le temps comme un vieux disque dur ni comme un CD qu’on aurait égaré. Vive l’évolution!
La fondation aujourd’hui s’étend à une myriade de projets open source allant des infrastructures cloud à la sécurité, en passant par les portefeuilles numériques et la recherche d’entreprise. La stratégie? Une approche éclectique, ou « approche de portefeuille », comme la décrit Jim Zemlin, directeur exécutif, là depuis deux décennies, qui a conduit la fondation dans les vagues technologiques.
La Linux Foundation n’est plus juste une affaire de pingouins: c’est un zoo technologique!
Le mois dernier, la fondation OpenInfra, célèbre pour OpenStack, a intégré la famille Linux, consolidant l’idée que l’union fait la force, surtout quand il s’agit d’affronter les règlements complexes comme le Cyber Resilience Act que nous concoctent nos amis européens.
En parlant de solidarité, la Foundation s’étend géographiquement avec LF India et Linux Foundation Europe, permettant des collaborations ciblées et des initiatives de souveraineté numérique. Mais ne débattons pas trop! Revenons aux faits: cette expansion montre que dans le monde open source, l’isolement est une illusion quasi-mythique.
Et que dire de l’IA, la chose la plus chaude depuis le pain grillé? Le débat sur l’ouverture des modèles IA tourne en rond, et la Linux Foundation ajoute son grain de sel avec son Model Openness Framework. Ce n’est pas qu’une question d’être ouvert comme une lanterne, mais de comprendre combien la lumière éclaire vraiment.
Finalement, avec l’arrivée de l’OpenInfra Foundation et la contemplation d’autres acquisitions potentielles de projets, la Linux Foundation ressemble moins à un gardien de zoo de manchots et plus à un investisseur inscrit au CSA. Mais qu’on ne s’y trompe pas: Linux est gravé dans le marbre, et Zemlin lui-même le dit, « j’aime quand les gens me disent qu’ils ont utilisé Linux à l’université ».
Alors, si vous pensiez que Linux est simplement le système d’exploitation du geek en herbe, détrompez-vous. C’est un grand plongeon dans un océan de possibilités, où une chose est claire: le nom « Linux Foundation » est peut-être un vestige du passé, mais son esprit reste aussi robuste qu’un serveur jamais éteint.
En fin de compte, si le monde de la tech était une blague, la Linux Foundation serait celle qui fait exploser de rire en explorant mille et une façons d’ouvrir la voie. Et dire que certains la croient encore mythique! Le secret de la fondation? Sans doute un bon mélange d’auto-dérision et de curiosité sans fin.
Source : Techcrunch
