« Un des secrets du succès est de savoir entourer les bonnes personnes : fan de zombies ou pas, on ne traverse pas l’apocalypse sans un bon casting ! »
La série The Last of Us est de retour, et avec elle l’emblématique duo Joel et Ellie. Pourtant, surprise pour les fans : la première de la saison 2 ne les montre ensemble que pour quelques minutes, et l’ambiance est loin d’être rose entre eux. Qu’est-ce qui cloche chez nos héros préférés, face à cette apocalypse? L’épisode « Future Days » semble miser sur une tension familiale digne d’un repas de Noël qui tourne mal.
On reprend là où on avait laissé nos protagonistes, avec Joel couvrant ses mensonges par un « okay » de la part d’Ellie concernant ses actes héroïques (ou catastrophiques, selon le point de vue). Fast forward de cinq ans dans le futur, et l’ambiance est tendue. Si tendue que Joel consulte Gail, une thérapeute brillamment interprétée par Catherine O’Hara. La dynamique est à la fois comique et tragique, car Gail semble avoir elle-même ses petits démons à étrangler (sans jeu de mots, promis… ou peut-être que oui).
L’univers apocalyptique de The Last of Us montre que même en ruinant le monde, on ne parvient pas à ruiner les relations humaines (mais bon, parfois on se rapproche dangereusement).
Apparemment, quelque chose d’énorme s’est produit entre Joel et Ellie, et la série nous tease cela tout en s’interrogeant sur la dynamique entre les deux personnages. Survient Dina, l’amie d’Ellie, qui joue les médiatrices. Dina et Joel semblent bien s’entendre, mais Dina n’hésite pas à questionner Joel sur les raisons de la colère d’Ellie. Sacrée adolescente, ce n’est jamais simple !
Mais le vrai climax émotionnel arrive lors de la fête du Nouvel An. Ellie danse avec Dina et finit par l’embrasser, ce qui déplaît fortement à un poivrot local. Voilà Joel qui intervient en repoussant le type avec fougue (ne jamais laisser un bon zombie en devenir gâcher la soirée). Cependant, l’intervention paternaliste de Joel ne fait que déclencher l’irmatif de crise d’adolescence côté Ellie.
Finalement, bien que la magie chimique entre Pascal et Ramsey soit écrémée par l’arrivée des mesquineries adolescentes, cet épisode ouvre bien le bal de cette nouvelle saison en plantant ses graines dramatiques. Craig Mazin, en bon jardinier du scénario, exploite à fond les tensions pour nous tenir en haleine. Une idée où ça va nous mener ? Moi non plus, mais je parie que ça chauffera plus qu’un radiateur en fin de vie.
Finalement, ce premier épisode nous offre également quelques clins d’œil à sa source vidéoludique. La scène de la fête est en partie fidèle au jeu, autant à travers les dialogues que la mise en scène. Ceci démontre bien que l’intention n’est pas de copier bêtement le jeu, mais d’y ajouter une valeur propre. Un exploit digne d’une bonne partie de Tetris où chaque pièce tombe pile au bon endroit !
Quant aux menaces Infected, elles ne sont pas en reste. On a droit à des clins d’œil zombiesques qui encouragent à nous tenir attentifs pour des rencontres bien plus musclées à l’avenir. Flirts, tensions familiales, et survie désespérée forment la trinité surnaturelle de cet épisode d’ouverture. Alors, prêts pour la suite ? Moi, je suis à bloc !
En conclusion, la seconde saison s’annonce mordante et nous promet des moments dignes du folklore apocalyptique auquel on est habitué, avec juste ce qu’il faut d’angoisse pour nous faire patienter jusqu’au jour J. « Qui regarde loin, surveille aussi les Spores ! »
Source : Engadget
