« Le seul chipset que je veux voir chauffer, c’est celui de mes frites ! » Voilà ce que dirait un passionné de techno face à l’actu du moment. Préparez vos pop-corns, NVIDIA a décidé de jouer à domicile et de relocaliser une partie de la fabrication de ses puces d’IA sur le sol américain. La suite ? Plongez avec moi dans ce feuilleton géopolitico-technologique plus croustillant qu’un bug sur scène lors d’une keynote !
Pris dans la tempête des tarifs douaniers, NVIDIA se dit « why not ? » et se lance dans la fabrication de ses fameux Blackwell chips en Arizona, en mode « Made in USA ». Et, pas de jaloux, ses superordinateurs (vous savez, ceux qui carburent plus vite qu’un espresso matinal) comme le DGX Spark et DGX Station, verront le jour sous le soleil texan, grâce aux machines de Houston et Dallas. Au menu : des partenaires bien connus comme TSMC, Amkor, SPIL, Foxconn et Wistron. Un casting digne d’Avengers, version circuits imprimés.
Mais attention, tout n’est pas aussi limpide qu’un écran OLED. Quelles versions des puces Blackwell sortiront vraiment des chaînes de TSMC à Phoenix ? Mystère. En tout cas, l’industriel taïwanais a récemment reçu 6,6 milliards de dollars de l’administration Biden (merci le CHIPS Act), suivi d’un investissement XXL de 100 milliards pour booster la production locale. Voilà qui pourrait rendre jaloux vos économies, qui elles, dorment bien au chaud.
Quand la géopolitique pousse les puces à danser, même les robots ont le tournis.
NVIDIA, qui a surfé sur la vague de l’IA mieux que sur le WiFi du voisin, avait tout à perdre avec les nouvelles menaces de tarifs douaniers héritées de Trump. Heureusement, la Maison Blanche a trouvé son bouton « Pause » : les taxes sur les ordinateurs et puces sont momentanément gelées, mais NVIDIA ne compte plus jouer à cache-cache avec le fisc. Délocaliser une part de la fabrication, c’est dire adieu au yoyo tarifaire et bonjour à un avenir plus serein (et made in USA, of course !).
Ce mouvement n’est pas un simple exercice de style patriotique. Derrière l’opération « stars and stripes », c’est tout un réseau industriel américain qui se muscle en explorant la résilience face aux crises géopolitiques. On croise Apple et Qualcomm dans la même salle de muscu, sponsorisée par TSMC et les fonds fédéraux. L’industrie, ça rigole plus… en apparence.
Mais attention aux faux-semblants : produire sur place ne veut pas dire que tout sera 100% américain. Les composants du rêve étoilé viennent toujours du monde entier, le circuit mondial ne se démonte pas comme un simple boîtier. On prend le risque de voir, à l’avenir, un nouveau micmac entre « fabriqué ici » et « assemblé là-bas ». Du made in US, d’accord, mais version puzzle mondial.
Alors, entre tensions internationales et puces nationales, NVIDIA nous prouve que, dans la tech, rien n’est jamais vraiment joué d’avance. Mais une chose est sûre : alors que le tarif douanier danse le limbo, les vrais chips qui montent, ce sont ceux qui font tourner l’IA !
Source : Engadget