« On dit souvent qu’on ne trouve pas le bonheur dans l’argent… Sauf quand il s’agit d’acheter une carte graphique à la sortie d’un nouveau jeu ! » Voilà une philosophie qui pourrait bien animer les discussions depuis que NVIDIA lâche enfin sa nouvelle GeForce RTX 50. Attachez-vous, l’aventure du “bon plan” chez NVIDIA ressemble bien plus à une quête secondaire dans un RPG qu’à une balade de santé.
La fanfare retentit pour la RTX 5060, annoncée à 299 dollars, exactement comme la 4060 lors de son lancement deux ans plus tôt. Bonne nouvelle ? Le prix semble familier, mais, spoiler alert : obtenir la carte à ce tarif pourrait nécessiter la chance d’un loot légendaire, surtout dans la jungle des revendeurs et avec les vieux retours de boomerang de la guerre des tarifs façon administration Trump. Bref, à la loterie du GPU, acheter au juste prix, c’est presque un exploit speedrun.
NVIDIA n’a pas fait dans la demi-mesure : voici deux versions “Ti” boostées aux hormones, l’une avec 8Go, l’autre avec 16Go de VRAM, à 379 et 429 dollars. De quoi relancer la bataille des benchs de salon dès le 16 avril ! Pendant ce temps, le modèle de base, lui, se fait désirer avec une sortie “en mai”. Patience, donc, pour ceux qui aiment les jeux d’attente.
Attendez-vous à des FPS de folie, sauf pour votre portefeuille qui risque, lui, de rester bloqué à 30 images par seconde.
Derrière les chiffres impressionnants — jusqu’à 19 TFLOPS et une armée de cœurs Blackwell — l’intérêt réel réside surtout dans le support complet du DLSS 4. Entre génération d’images à la chaîne façon “fast-food” du pixel et upscaling boosté à l’IA, NVIDIA promet la claque visuelle… Même si, honnêtement, on attend de voir si les cartes “entrée de gamme” peuvent vraiment suivre le rythme sans s’essouffler comme un personnage sous-caféiné dans *Hades*.
En parlant de souffle, NVIDIA cultive son art de teaser : peu de specs officielles sur ces GPU, mais la magie d’Internet a déjà éventé bien des secrets. On sait tout de même que la RTX 5060 embarque 8Go de GDDR7, 3 840 coeurs CUDA (contre 3 072 pour la 4060), et se vante d’être la copine idéale des écrans 1080p. La Ti, elle, muscle tout : 4 608 coeurs CUDA et de quoi faire frétiller les pixels à 1 440p. Mais inutile d’espérer du 4K-umami à petit prix…
Côté perfs, préparez-vous à des records sur Hogwarts Legacy en 1080p : 234 fps pour la 5060 (avec 4X frame gen’ ; oui, faut préciser !) contre 110 fps pour la 4060, NVIDIA sort les baguettes magiques niveau marketing. La 5060 Ti, elle, s’adjuge le titre d’épouvantail dans Cyberpunk 2077 en 1 440p, avec 108 fps affichés en gros. DLSS 4 épaissit la potion, mais reste à voir si tout ce beau monde tiendra la cadence hors labo.
Les gamers nomades n’ont pas été oubliés, une version portable déboulera pour la modique somme de 1 099 dollars. Les chiffres annoncés font rêver : 146 fps dans Cyberpunk 2077 en 1080p et 2X frame gen, soit l’équivalent d’une potion turbo ! Mais, attention, les specs de la bête restent aussi mystérieuses qu’un coffre légendaire dans Baldur’s Gate.
Seule ombre (raytracée) au tableau : impossible pour NVIDIA de garantir les prix finaux. Entre les marges des revendeurs et les petits caprices de l’économie mondiale, il faudra surveiller les étiquettes et les deals cachés. AMD, en embuscade avec ses RX 9070 et 9070 XT, pourrait bien venir pimenter la partie. Bref, entre promesses marketing et réalité de rayons, le GPU grand public n’a pas fini de jouer à cache-cache derrière son prix conseillé. Voilà, on conclut : avec NVIDIA, il faut décidément garder les yeux rivés sur la carte… surtout pour surveiller celle de crédit !
Source : Engadget
/ Unsplash