Jusqu’où Elon Musk est-il prêt à aller pour accomplir ce qu’il estime être son « devoir » de « faire de nouveaux humains » ? Le célèbre patron de Tesla et SpaceX est-il un visionnaire soucieux de l’avenir de l’humanité, ou cache-t-il des secrets bien plus sombres derrière la multiplication fulgurante de ses enfants ? L’investigation récente du Wall Street Journal plonge au cœur de ces questions et semble dévoiler de nouveaux mystères.
Combien d’enfants Elon Musk a-t-il réellement ? Si l’on pensait jusqu’ici qu’il en avait 14, des sources proches du dossier avancent désormais que le chiffre serait bien supérieur. Pourquoi ce flou ? Est-ce une volonté délibérée de conserver le contrôle de son image publique, ou une stratégie juridique, orchestrée par Jared Birchall, homme de confiance et gestionnaire de son bureau familial ? Birchall, dont les responsabilités s’étendent aussi à Neuralink et xAI, s’impliquerait personnellement dans les contrats de confidentialité entourant les mères des enfants du milliardaire. Où s’arrête la protection de la vie privée et où commence la manipulation ?
Derrière ces tractations, certains témoignages font froid dans le dos. Ashley St. Clair, influenceuse conservatrice américaine, aurait refusé un accord à 15 millions de dollars, plus 100 000 dollars par mois jusqu’aux 21 ans de leur fils, contre son silence. Ce contrat, perçu comme un moyen d’acheter le secret, pose une question cruciale : combien d’autres femmes ont accepté de se taire ? Et surtout, que risquent-elles en brisant l’omerta orchestrée par l’entourage de Musk ?
Le contrôle du secret autour de la vie familiale d’Elon Musk soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses.
La pression juridique serait intense. Jared Birchall n’hésiterait pas à rappeler, lors de longues conversations téléphoniques, que toute démarche contre Musk mènerait inévitablement à des conséquences pires pour les femmes concernées. Faut-il y voir une technique d’intimidation ? En échange de leur discrétion, l’équipe de Musk aurait parfois versé des sommes minimes, loin des promesses initiales, comme dans le cas de St. Clair, qui n’aurait reçu que 20 000 dollars dès que le Wall Street Journal s’est intéressé à l’affaire. Cela signifie-t-il que le pouvoir de Musk surpasse non seulement les lois, mais aussi la morale ?
Il est fascinant de se demander si cette gestion opaque de sa vie familiale finira par écorner, ou au contraire renforcer, la mythologie qui entoure le patron aux projets aussi démesurés que secrets. Le public, de nouveau confronté à des révélations sur la vie privée des puissants de ce monde, est-il prêt à distinguer l’homme du visionnaire, ou tout cela fait-il simplement partie du personnage ?
Dans cette affaire, que cherche Elon Musk à protéger si farouchement ? Sa vie privée, son image ou la place de ses héritiers dans son empire ? Peut-on croire encore à une grande cause nataliste ou faut-il s’attendre à d’autres révélations fracassantes sur des arrangements dignes des plus grandes dynasties secrètes ?
En définitive, la question demeure : n’assistons-nous pas, une fois de plus, au privilège réservé aux puissants, alors que la société attend toujours plus de transparence et de responsabilités de la part de ses élites ?
Source : Techcrunch
