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Credits image : Fábio Magalhães / Unsplash

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Serre-tête ou Serre-taille, l’Embracer Group ne lâche rien!

« En technologie, comme au régime, moins c’est plus… sauf pour le personnel, apparemment! » L’Embracer Group, la pieuvre du gaming qui embrasse (un peu trop fort) ses filiales, a pris un virage aussi serré qu’une course de ‘Mario Kart’: réduction des coûts drastique pour ne pas finir comme une pauvre banane sur le bitume de la compétition. Et ça taille dans le vif! En trois petits mois, l’entreprise a dit “game over” à environ 900 de ses développeurs, soit 5% de sa main d’oeuvre polyvalente. Tout ça sans compter les 50 âmes virtuelles de chez Fishlabs, créateurs de ‘Chorus’, qui ont été remerciés à la façon d’un « bug » corrigé d’un patch surprise.

Sachez-le, chers lecteurs, même les studios ressuscités de leurs cendres comme le phénix Free Radical Design sont menacés. Imaginez, votre aventure ‘TimeSplitters’ stoppée net avant le boss final. C’est ce qui guette le studio, qui risque le blackout total dès le 11 décembre prochain, révèle un email interne du CEO d’Embracer qui a fait un peu trop de bruit sur la toile. Ce sont les rêves pixelisés de toute une équipe qui se voient possiblement déconnectés avant Noël.

Le studio de ‘TimeSplitters’ risque le game over avant même que son reboot soit lancé.

Le studio based in Nottingham, England attend son verdict final après une période de “consultation” de 30 jours, période pendant laquelle Plaion, son éditeur, doit jouer à l’avocat du diable pour éviter les licenciements. S’il y a un joueur de dernière minute qui veut reprendre la partie, Free Radical pourrait survivre à cette fin de partie angoissante.

En attendant, les développeurs mettent à jour leurs profils LinkedIn avec le statut « Looking for Player 2 ». Certains studios charitables, tels des chevaliers blancs du numérique, ont même commencé à proposer des entretiens d’embauche. C’est la solidarité du monde du jeu vidéo, où chacun sait que le ‘re-spawn’ est parfois une seconde chance bienvenue.

Autrefois champions avec la série TimeSplitters, Free Radical avait déjà bu la tasse en 2008 avant de respawn sous le giron de Plaion et Deep Silver. Ce qui est sûr, c’est que si Free Radical disparaît, le futur du projet TimeSplitters est aussi certain qu’un coffre au trésor dans un niveau de ‘Donkey Kong’.

Ce n’est pas tout pour Embracer, qui a déjà envoyé plusieurs de ses studios à la retraite anticipée, y compris les papas de ‘Saints Row’, Volition. D’autres, tels que Gearbox (oui, la boîte à engrenages derrière ‘Borderlands’), affichent un prix de vente comme une vieille console sur Leboncoin. Ces manœuvres surviennent alors que l’Embracer avait attrapé Gearbox dans ses filets en 2021, pour une somme rondelette pouvant atteindre 1,4 milliard de dollars.

Source : Engadget

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