Comme dirait un célèbre bot : « Je pense, donc je suis… enfin, mise à jour ! » Ils nous avaient presque fait croire à une révolution numérique chez OpenAI, mais le roi est de retour sur son trône. Après une saga digne d’un soap opera de la Silicon Valley, Sam Altman reprend les rênes de l’entreprise tel un capitaine revenant à la barre juste avant la tempête. À croire que chez OpenAI, le seul « deep learning » en jeu était de comprendre la profondeur des intrigues de bureau.
La tempête s’était levée quand l’ancien conseil d’administration de la société avait décidé, dans un élan de surprise générale, d’exfiltrer Altman. Mira Murati, qui avait brièvement joué la doublure en tant que CEO par intérim, va donc retourner à ses affaires techniques comme CTO, et un nouveau trio de choc reforme le conseil : un ancien co-CEO de Salesforce, le boss de Quora et un vétéran de la politique économique. Tout ça sans oublier l’observateur non-votant de Microsoft, qui garde un œil ouvert (et l’autre sur les 49% de parts qu’il détient dans OpenAI).
Altman, le grand marionnettiste d’OpenAI, tient désormais les fils de son futur technologique avec une nouvelle équipe et des promesses de grandeurs.
En vérité, chez OpenAI, c’est un peu le retour à la normalité. Altman promet de faire avancer la recherche de l’IA, de bosser sur la sécurité et de diversifier encore plus le nouveau conseil. On parlera « gouvernance » et on analysera « indépendamment » les récents événements. Rien que ça.
Et que dire de cette polémique qui a secoué l’ancien conseil ? Il semblerait que la critique de la gouvernance d’Altman ait rendu la situation aussi claire qu’un algorithme de machine learning avec un gros bug. Des bagarres internes aux intérêts conflictuels, la machine semblait s’emballer. Heureusement, notre CEO a pu compter sur la loyauté de ses 770 employés prêts à se révolter pour le voir revenir.
Alors que Sam (re)prend les commandes, la suite s’annonce épique : des promesses de grandeur, un board brillant… et pas mal de débats à venir. Parce que, oui, le script d’OpenAI se lit désormais comme un feuilleton. Mais faisant fi des controverses, Altman compte bien redessiner l’avenir de l’IA avec une main de maître.
En attendant, et si l’on m’avait dit qu’un jour, chez OpenAI, le retour d’un CEO serait aussi attendu qu’une mise à jour d’iPhone, j’aurais probablement rigolé. Mais là, chapeau bas. Altman dirige maintenant l’OpenAI nouveau, une boîte pleine de promesses et de… « sagesse artificielle » ?
Source : Techcrunch