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Credits image : Łukasz Łada / Unsplash

Technologie
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Le PaaS, est-ce vraiment la panacée pour la gestion des workloads dans le cloud?

Le PaaS (Platform-as-a-Service), est-il vraiment la solution ultime pour la gestion des workloads dans le cloud? Lancé en 2006, le marché du PaaS s’est imposé comme une force dominante avec une part de marché de 170 milliards de dollars. Pourtant, la gestion manuelle du déploiement et du cycle de vie reste un casse-tête pour les entreprises. Devons-nous nous demander pourquoi l’adoption du PaaS n’est-elle pas plus répandue?

Dès lors, un argument émerge: le PaaS, bien qu’utile, est-il suffisamment versatile? Sa définition originale promise comme solution tout-en-un semble se heurter à une réalité plus nuancée — comment gérer des tâches qui ne rentrent pas dans le cadre typique d’une application web 12 facteurs comme les travaux de traitement par lots ou les charges liées aux données?

N’est-ce pas alors essentiel que les compagnies puissent manier tous leurs workloads de la manière la plus simple qui soit en les abstrayant? Si tel est le cas, quelles adaptations doivent-elles envisager pour embrasser véritablement ce paradigme PaaS?

La diversité des workloads requiert une reconnaissance que le PaaS ne peut être une solution unique pour tous.

Kelsey Hightower, ancien ingénieur chez Google, a apporté son éclairage en affirmant qu’une solution PaaS totalement englobante reste improbable. Il préfère le terme « workload API » pour illustrer un outil qui offrirait cette expérience de déploiement transparente. Est-ce la terminologie qui mènera à une meilleure compréhension et adoption des solutions de gestion des workloads?

Les entreprises cherchant une expérience de déploiement et de gestion sans heurt pourraient envisager une API de travail spécifique à chaque tâche. Des services comme Amazon Lambda pour les jobs par lots, Vercel pour le front end, Vertex AI pour les modèles d’apprentissage machine pourraient-ils être les nouvelles pièces du puzzle manquant à l’architecture PaaS?

La question demeure, comment peut-on choisir les API de workload adaptées aux besoins spécifiques de chaque entreprise tout en préservant la promesse d’efficacité et de simplicité du PaaS? Choisir la bonne plateforme pour la bonne tâche, est-ce là la clé d’une gestion optimisée des workloads dans le cloud? Et si oui, cette évolution vers des solutions plus spécialisées ne va-t-elle pas à l’encontre de l’idée d’une plateforme universelle toutes charges incluses?

Source : Techcrunch

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